Appel à graphiste pour le logo de la prochaine Flottille de la Liberté, Bateau des Femmes pour Gaza

samedi 22 avril 2017

ON A BESOIN DE VOS TALENTS !

La Flottille de la Liberté lance un nouveau projet en soutien aux pêcheurs de Gaza. Nous avons besoin de vous pour trouver un logo.

Les forces d’occupation israéliennes empêchent les pêcheurs de Gaza de pêcher au-delà de 6 miles nautiques du rivage. Ceux qui pêchent au-delà, et même sans dépasser cette limite arbitraire, se font régulièrement tirer dessus et voient leurs bateaux confisqués. Ils sont aussi régulièrement humiliés par les forces d’occupation israéliennes qui contraignent les pêcheurs à se dévêtir et à nager jusqu’aux navires de la marine israélienne. Ces attaques fréquentes ne font l’objet de quasiment aucune couverture médiatique. La pêche est l’une des ressources alimentaires et de revenus pour les Palestiniens de Gaza et elle est sérieusement mise à mal.

En plus du logo existant de la Flottille, pour notre nouveau projet il nous faut un logo qui reflète les valeurs de la Flottille de la Liberté et qui puisse devenir le symbole de la solidarité et de l’espoir pour les pêcheurs de Gaza, à utiliser lors d’événements solidaires dans le monde entier. Il doit montrer clairement les graves difficultés et la résilience des pêcheurs à Gaza.

On peut imaginer :
Des images de pêcheurs relevant leurs filets
Des images de pêcheurs qui jettent leurs filets dans l’espoir d’une bonne pêche
Des images de bateaux de pêche palestiniens tentant d’échapper à la marine israélienne
Des images de pêcheurs palestiniens obligés de sauter à l’eau pour nager jusqu’aux navires israéliens.

Voici ce qu’il nous faut :
- Un logo de taille modifiable, clair et attractif, qu’il soit de la taille d’un timbre poste ou étalé sur la coque d’un bateau, sur un drapeau ou une banderole.
- Un logo que l’on pourra utiliser en couleurs ou dans la gamme des gris et du noir et blanc.

Merci d’envoyer votre proposition à mediawbg@gmail.com pour le 1er mai 2017. La Coalition de la Flottille sélectionnera le.s meilleur.s logo.s et fera connaître sa décision aux participant.e.s.


Pink Floyd réuni pour soutenir des militantes pro-palestiniennes !
“David Gilmour, Nick Mason et Roger Waters sont unis aux côtés des femmes de de la Flotille de la Liberté de Gaza, et déplorent leur arrestation illégale dans les eaux internationales, ainsi que leur détention par les forces de Défense israéliennes. », a posté récemment sur les réseaux sociaux, le groupe mondialement connu Pink Floyd.
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Notre article du 7 octobre
Toutes nos camarades de la Flottille ont été relâchées, la dernière, une jeune Norvégienne -marin partant maintenant.
Elles vont toutes bien malgré le choc qu’a été cette attaque. Bien sûr elles s’y étaient préparées, mais je sais d’expérience que voir arriver des navires de guerre et leur commandos (ici hommes et femmes) s’attaquer à votre petit bateau c’est subir est une véritable violence. Elles n’ont pas été frappées.
Elles ont été amenées à Ashdod puis à la prison de Givon et enfin au centre de rétention de l’aéroport Ben Gourion. Elles ont eu accès à leurs avocats au bout de quelques heures. Nous pensons que cette expulsion plus rapide que les autres fois vise à atténuer très vite l’attention médiatique.
Claude Léostic - le 7 octobre 2016

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NON à un nouvel acte de piratage en Méditerranée, levée du blocus de GAZA !

Un bateau de la Flottille de la Liberté, la Zaytouna-Oliva, faisait route ces derniers jours pour la bande de Gaza. A bord, uniquement des femmes, d’une dizaine de nationalités, dont une prix Nobel de la Paix (la Nord-Irlandaise Mairead Maguire), qui veulent briser le blocus de Gaza afin de rencontrer la population palestinienne (plus de 1,8 millions de personnes, en majorité réfugiés ou descendants de réfugiés) qui s’y trouve enfermée depuis 10 ans, en violation du droit international qui interdit les punitions collectives.

La libre circulation des personnes est une liberté fondamentale que ces femmes revendiquent. Malheureusement, les autorités israéliennes se sont attaquées le 5 octobre 2016 à ce petit voilier qui a pour toute cargaison un message de solidarité et de paix. Ce bateau pacifique aurait dû pouvoir passer, en application de la résolution 1860 du Conseil de Sécurité des Nations Unies sur la nécessité d’un couloir humanitaire vers Gaza.

Nous condamnons cet acte de piratage en eaux internationales, nous demandons la levée du blocus de Gaza et la fin des bombardements aériens israéliens qui sèment ces derniers jours et semaines la mort et la désolation sur ce petit territoire surpeuplé. La situation humanitaire est désastreuse à Gaza, les bombardements répétés depuis 2008 et le blocus illégal depuis 2006 impactent tous les aspects de la vie des Palestiniens de Gaza (logement, santé, agriculture, eau, infrastructures, emploi, reconstruction, ...) et particulièrement les femmes et les enfants. Selon l’ONU, la bande de Gaza sera inhabitable d’ici 2020 si rien ne change.

Nous condamnons le silence et la complicité des grandes puissances, dont celles du gouvernement français, avec l’Etat israélien criminel. Ceci démontre une nouvelle fois l’importance du mouvement BDS (Boycott, Désinvestissement, Sanctions), mouvement international, citoyen, non violent et antiraciste, pour faire pression sur l’Etat colonial israélien jusqu’à ce qu’il respecte le droit international et les droits de l’homme en Palestine (fin de l’occupation et de la colonisation des Territoires palestiniens, fin des discriminations contre les Palestiniens d’Israël et respect du droit au retour des réfugiés).
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Nous demandons que le gouvernement français agisse pour la libération immédiate des femmes de la Flottille et la restitution de la Zaytouna, et pour la levée du blocus de Gaza.


Comme nous le craignions, les forces d’occupation israéliennes ont attaqué notre bateau et l’ont détourné vers Israël. A cette heure nous n’avons aucun contact avec les 13 femmes courageuses à bord. Nous ne savons pas comment l’assaut a été donné sinon que ce serait des femmes soldats qui l’auraient lancé. Pas idiots ces affreux !


Notre message du 4 octobre

Claude Léostic, référente de la campagne Flottille de la liberté et présidente de la Plateforme nous alerte...
Tout laisse penser que le bateau des femmes pourrait être arraisonné dans la nuit ou au petit matin.


Notre article du 2 octobre
la Zaytouna s’approche tranquillement des eaux palestiniennes. Après 6 jours de mer et un arrêt en Crète pour réparations (le gréement abîmé par une tempête, elles étaient obligées de naviguer seulement au moteur. La campagne grecque a fourni le gréeur, la réparation plus des vivres), le bateau navigue vers Gaza.

Selon Maariv, journal israélien, l’armée a reçu des instructions pour les en empêcher. L’attaque pourrait se produire mardi ou mercredi.


[**notre article du 26 septembre 2016*]

L’actrice américaine LisaGay Hamilton nous explique pourquoi elle est montée à bord du Bateau des Femmes pour Gaza.

JPEG - 62.6 ko De gauche à droite : Ann Wright, LisaGay Hamilton, Norsham Binti Abubakra, Dr. Fauziah Hasan, toutes membres de l’équipage du Bateau des Femmes pour Gaza

Dimanche soir, 18 septembre 2016.
Tandis que mes collègues de « l’industrie » [du cinéma] se rendent aux célébrations des Emmy Awards et se parent pour le tapis rouge, je suis ici dans le froid sur le port d’Ajaccio, en Corse, aux petites heures, pour attendre l’arrivée d’un petit voilier, la Zaytouna-Oliva. Le bateau arrive juste après 2 heures du matin et tout le monde débarque, passagères et équipage. La traversée à partir de Barcelone a été rude. Tout le monde a été malade et ça se voit sur leurs visages. L’une des femmes a été si malade qu’il a fallu la transporter en ambulance à l’hôpital. Le bateau est en piteux état et l’odeur de vomi règne, mais pas celle du désespoir.
Les femmes descendent calmement et résolument par la passerelle sur le quai où elles sont accueillies en héroïnes. Dans 24 heures je vais me joindre à ces femmes pour la troisième étape du voyage, vers Messine en Sicile, d’où la Zaytouna poursuivra sa route vers sa destination finale : Gaza.
Mais qu’est ce qui m’a pris de faire 10 000 kilomètres depuis Los Angeles et de quitter ma famille afin de braver la Méditerranée sur ce qui me semble soudain être le plus petit des bateaux amarrés dans le port ? Pourquoi me joindre à ce nouvel effort pour briser le blocus qu’Israël et l’Egypte imposent à Gaza ?

Tout d’abord, c’est pour les femmes que je suis ici –les femmes extraordinaires de Gaza comme les femmes remarquables que je suis fière d’appeler mes co-équipières. Je suis ici parce je suis très préoccupée par les effets sur les femmes de la guerre et du blocus, avec les écoles, les hôpitaux et les maisons régulièrement détruits tandis que l’approvisionnement en électricité et en eau est compromis.

Je suis ici parce que quelque 1.8 million de Gazaouis sont piégés dans ce que l’on nomme souvent « une prison à ciel ouvert ».

Je suis ici pour les 299 femmes et les 551 enfants qui ont été tués dans l’attaque de 2014, et aussi pour les femmes enceintes qui sont privées des services de santé reproductive élémentaires à cause du blocus et des immenses dégâts causés par la guerre.

Je suis ici parce que le siège de Gaza, mené conjointement par Israël et l’Egypte, viole les Conventions de Genève qui interdisent les punitions collectives.

Je suis ici parce que mon président vient d’augmenter l’aide militaire à Israël de 3.1 milliards de dollars à 3.8 milliards annuels pour les 10 ans à venir, sans limite et sans faire même mention de la situation à Gaza.

Je suis ici parce que, malgré un léger allègement des restrictions, le blocus entraîne d’un chômage élevé, de l’insécurité alimentaire, des infrastructures en très mauvais état, et une crise sanitaire constante.

Nous ne sommes pas là pour apporter de l’ “aide” aux gens de Gaza, mais pour contribuer à l’effort international pour briser le blocus. Je fais miennes les paroles d’une autre femme exceptionnelle, la romancière égyptienne Adhaf Soueif : “Le monde considère que Gaza, c’est une question humanitaire, comme si c’est d’aide que les Palestiniens ont besoin. Ce dont Gaza a besoin, c’est la liberté.”

Je suis aussi ici pour accompagner tant de femmes extraordinaires –la Canadienne Wendy Goldsmith, assistante sociale et militante ; la militante politique israélienne Yehudit Barbara Llany ; Latifa Habachi, la députée tunisienne qui a contribué à élaborer la Constitution de 2014 ; la gynécologue malaisienne Fauziah Hasan ; notre dirigeante intrépide, qui fut de toutes les Flottilles, Ann Wright, ancienne colonelle de l’Armée des Etats-Unis ; enfin notre capitaine Madeline Habib d’Australie. Je suis fière d’être la seule femme noire de ce voyage et même si je vais débarquer à Messine, pour la première fois de ma vie, j’ai le sentiment d’appartenir à quelque chose de bien plus grand que moi.

Je regardais le bateau accoster et je me disais : c’est vraiment extraordinaire qu’un si petit bateau, avec 13 femmes à bord, constitue un tel danger sécuritaire que l’armée israélienne veuille l’intercepter et s’en emparer, arrêter les femmes puis détruire le bateau.

L’une des femmes qui rejoindra l’équipage pour la dernière étape vers Gaza est ma grande amie, l’auteure de théâtre Naomi Wallace. Aussi forte qu’intrépide, Noami me fait souvenir que nous sommes aussi ici pour défendre la liberté d’expression artistique. La preuve, quand j’ai confié à certains de mes amies proches que j’allais faire ce voyage, elles étaient moins soucieuses de ma sécurité physique que des conséquences que cela pourrait avoir sur ma capacité à avoir du travail ensuite.
Critiquer Israël ou exprimer de l’intérêt pour les Palestiniens reste apparemment tabou dans l’industrie du cinéma, de la télévision et même du théâtre. Récemment, le Public Theater à New York a été contraint d’annuler la production de “The Siege,” une pièce sur 5 militants de l’ISM obligés de se réfugier dans une église à Bethléem pendant la deuxième Intifada en 2002. Naomi connait ce genre de censure. Sa pièce “Twenty-One Positions,” une commande du Guthrie Theater co-écrite avec Abdelfattah Abusrour et Lisa Schlesinger, fut ensuite refusée parce que trop favorable aux Palestiniens. Et quand l’actrice Tonya Pinkins, qui a eu une récompense aux Tony award, a voulu organiser un concert de soutien au mouvement ‘Movement for Black Lives’, le propriétaire du lieu a brusquement annulé l’événement à cause des critiques faites à Israël par le mouvement.

J’espère que notre voyage va contribuer à briser le blocus tacite aux États-Unis de l’art et des artistes de Palestine.

Je ne vais pas mentir, je suis morte de peur. J’ai peur d’être malade, que le bateau chavire, d’être perdue en mer. J’ai peur pour moi et pour les femmes courageuses qui vont essayer de briser le blocus.

Mais j’ai bien plus peur de ce qui pourrait se passer si nous restions chez nous, silencieuses et complaisantes, à poser pour les paparazzi. Briser le blocus ce n’est pas encore la liberté pour Gaza mais c’est un début. Comme le disait mes sœurs sud-africaines dans leur lutte pour la liberté :’’Vous avez touché aux femmes et vous vous êtes heurtés à un roc.”
traduction : Claude Léostic


[**notre article du 13 septembre*]

A Ajaccio, Corsica Palestine les attend, et leur réserve un accueil chaleureux. Ces femmes, d’une quinzaine de pays du monde entier, des Amériques à l’Asie, sont porteuses d’un message fort et clair : le blocus de Gaza est illégal et inhumain, il vise à mettre à genoux les deux millions de Palestiniens et Palestiniennes qui y vivent dans une situation humanitaire désastreuse. Après 10 ans de blocus, de multiples attaques militaires meurtrières menés par l’armée d’occupation israélienne, Gaza est pourtant toujours debout !
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A Ajaccio, nous les accueillerons en compagnie de Christiane Hessel, avec le même message : il faut mettre fin immédiatement au blocus de Gaza, il faut que le peuple de Palestine vive enfin librement dans une Palestine unie et indépendante.


notre article du 13 septembre
Le bateau des femmes pour Gaza fera escale à Ajaccio en Corse le 17 septembre 2016

La Coalition de la Flottille de la Liberté a le plaisir d’annoncer la prochaine escale de nos bateaux, l’Amal-Hope et le Zaytouna-Olive. Ils quittent Barcelone le 14 septembre et arriveront à Ajaccio (Corse, France) le 17. Le deux bateaux seront amarrés dans le port d’Ajaccio d’où ils repartiront le 19 septembre pour une dernière escale avant de voguer vers Gaza.
L’Association Corsica Palestine leur y réserve un accueil chaleureux, avec visite des bateaux, rencontres avec des élus locaux et plus encore. Une conférence de presse se tiendra à Ajaccio.

« Les Nations unies ont déclaré que Gaza sera inhabitable en 2020, » déclare la Canadienne Wendy Goldsmith, assistante sociale et l’une des organisatrices de la Flottille de la Liberté. « Le Bateau des Femmes pour Gaza déclare que ce blocus doit être levé afin que toutes et tous puissent vivre libres et dans la dignité. »


[**Notre article du 13 septembre*]
Du 12 au 14 Septembre 2016 les voiliers « Amal-Espérance » et « Zaytouna-Olivier » sont amarrés à Bosch i Alsina dans le port de Barcelone où divers événements (concerts, conférences, ateliers non-violents, défilé de rue et visites des bateaux) ont lieu pour saluer le départ des femmes qui vont partir briser le blocus de la Bande de Gaza.
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Selon Laura Arau, de Rumba a Gaza, partenaire en Espagne du Bateau des Femmes pour Gaza (Women Boat to Gaza WBG), le départ à partir de Barcelone a une signification particulière pour la population. En effet « Nous sommes jumelée avec Gaza depuis 1998, mais nous avons été incapables de nous rencontrer," dit-elle. « Nous voulons que nos sœurs à Gaza sachent qu’elles ne sont pas oubliés et qu’à travers ces bateaux et ces femmes, nous leur adressons notre message d’espoir, d’amour et de solidarité."
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Les bateaux partiront le 14 Septembre pour Ajaccio, en France puis navigueront à destination d’un autre port de la Méditerranée occidentale avant d’atteindre les côtes de Gaza au début Octobre.

Ces femmes, capitaines, équipages et passagères, seront une quinzaine à bord de chaque bateau.

Pour la partie Barcelone-Ajaccio, les listes de passagers comprend :
* Malin Björk, membre du Parlement européen de la Suède ;
* Zohar Chamberlain Regev, Israélienne qui vit actuellement en Espagne
* Ann Wright, colonel à la retraite de l’armée des États-Unis, et ancienne diplomate américaine qui a démissionné en 2003 en opposition à l’invasion de l’Irak.

Parmi les autrse femmes qui prendront place à bord : Mairead Maguire, prix Nobel de la Paix, Naomi Wallace, auteur américaine de pièce de théâtre, la parlementaire néozélandaise Marama Davidson, la Norvégienne Gerd von der Lippe, écrivaine et ancienne star sportive, Eva Manly, réalisatrice de documentaires et photographe, l’universitaire Marilyn Porter, la députée suppléante suédoise Jeannette Escanilla…

Les participantes, différentes à chaque étape du voyage, représentent plus de 15 pays sur six continents. Comme Chamberlain Regev, qui préside le comité de pilotage du GBM, l’explique « Alors que nous venons de milieux culturels et professionnels très différents, nous partageons toutes un point commun. Nous trouvons le blocus de Gaza et l’occupation de la Palestine absolument inacceptable. Et tant que les gouvernements continuent d’ignorer cette crise politico-humanitaire, nous, en tant que citoyennes de bonne volonté, n’avons pas d’autre choix que de continuer nos efforts pour briser ce blocus inhumain ».
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Contacts Presse : Laura Arau +34 636 00 36 01+34 636 00 36 01 /prensa@rumboagaza.org Ou contacter les porte-parole de la campagn
Le « Bateau des femmes pour Gaza » est une initiative de la Coalition pour la Flottille de la Liberté composée d’organisations et de campagnes de la société civile de plus d’une douzaine de pays. Pour plus d’information, visit www.womensboattogaza.org.


notre article du 1er juin 2016
Le Bateau des femmes pour Gaza au Parlement européen

Depuis la fin de semaine dernière, les préparatifs concernant le Bateau des femmes pour Gaza, une nouvelle campagne de la Coalition Flottille de la Liberté, ont beaucoup progressé avec l’objectif d’un départ vers Gaza à la mi-septembre. Les membres de l’équipage de même que les passagères seront exclusivement des femmes. Leur objectif ? Sensibiliser l’opinion publique mondiale à l’illégalité du blocus auquel ce territoire est soumis. Militante des droits de la personne en Afrique du Sud, Shabnam Mayet rappelle que « l’occupation israélienne, de façon systématique, viole impunément à la fois le droit international et les résolutions de l’ONU »

Parmi les déléguées qui ont confirmé leur participation à la flottille, Mairead Maguire, militante pacifiste nord‑irlandaise et lauréate du prix Nobel de la paix en 1976 ainsi que Marama Davidson, députée du Parti Vert de Nouvelle‑Zélande seront à bord. Les noms d’autres déléguées seront dévoilés dans les prochaines semaines.
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Un des objectifs principaux de notre mission est de rendre visible aux yeux du monde entier les effets dévastateurs et la violence du blocus imposé aux Palestiniennes et Palestiniens de Gaza. Nous allons mettre l’accent de façon plus spécifique sur la lutte des femmes et leurs multiples rôles au sein de la résistance. Les femmes de Gaza sont les gardiennes de la vie quotidienne au cœur de leur territoire assiégé et agressé ; elles sont impliquées dans la protection et le développement de leurs communautés ; elles jouent un rôle déterminant dans la lutte pour le droit à l’existence et à l’autodétermination de leur nation. La voix de ces femmes doit être entendue, surtout en périodes d’extrême injustice comme celles vécues à Gaza depuis l’occupation et l’imposition du blocus

À l’occasion de la journée internationale de solidarité avec Gaza le 31 mai, nous tenons également à rappeler la mémoire des victimes du massacre du Mavi Marmara, perpétré en 2010 alors que dix militants pacifiques avaient été tués par la marine israélienne, un acte illégal commis dans les eaux internationales et qui demeure encore impuni à ce jour. Toutefois, rappelons que cette agression brutale ne peut être comparée à la violence quotidienne infligée à Gaza, devant le silence le plus complet de la communauté internationale.
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Un rapport des Nations Unies déclare que la bande de Gaza sera inhabitable d’ici 2020. Maisons, écoles, hôpitaux, tout a été détruit. 97 % de l’eau est non potable et l’électricité n’est disponible que quelques heures par jour. Porte‑parole de l’équipe suédoise du Bateau des femmes pour Gaza, Ellen Huttu Hansson déclare que « fort du soutien de nombre d’organisations de femmes à Gaza et de groupes de la société civile de par le monde, notre projet a pour but de transmettre un message de solidarité et d’espoir. Si nous voulons contredire les terribles conclusions de ce rapport, le siège doit être levé immédiatement. »

La Coalition de la Flottille de la Liberté a demandé aux membres du Parlement européen de soutenir le Bateau des femmes pour Gaza. La Coalition a également demandé aux gouvernements de protéger cette initiative et de ne pas entraver le cours de sa mission de solidarité à destination des Palestiniennes et Palestiniens assiégés vivant à Gaza.

Soutenez la flottille pour la Paix


Notre article de mars 2016
Le Bateau des femmes pour Gaza lèvera l’ancre en septembre 2016

Le Bateau des femmes pour Gaza, ce sont des femmes du monde entier qui tiennent à rendre visible l’esprit de résistance indomptable des femmes palestiniennes, à leur manifester leur solidarité, à leur faire parvenir un message d’espoir jusque derrière les murs de leur prison à Gaza.
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Le blocus doit être levé, mais même levé, Gaza continuera d’être un territoire occupé par Israël. En solidarité avec l’ensemble du peuple palestinien, il nous faut continuer la lutte pour que les Palestiniennes et les Palestiniens, où qu’ils soient, recouvrent la totalité de leurs droits. Les groupes québécois exigent donc la fin de l’occupation, de la colonisation, le démantèlement du mur, le respect du droit de retour des réfugié.e.s (résolution 194 de l’ONU) et la reconnaissance du droit des citoyen.ne.s arabo-palestiniens d’Israël à une égalité totale.

À Gaza, les conditions de vie sont déplorables depuis l’imposition du blocus en 2007 et cela affecte en particulier les femmes : sans liberté, sans paix et sans ressources essentielles pour assurer une vie digne, Israël contrôlant tout. L’insécurité alimentaire y est de modérée à grave. Les multiples agressions militaires y ont détruit toutes les infrastructures essentielles à une vie en société : maisons, hôpitaux et cliniques, centrales électriques, usines de filtration d’eau, écoles et universités, entreprises, commerces, etc.
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La vie des Palestinien.ne.s de Gaza est un enfer et un combat permanent, et pourtant, les femmes continuent de porter leur famille à bout de bras et refusent de disparaître. Elles inspirent espoir, force et détermination devant les innombrables injustices. Agir à leurs côtés est une question de dignité pour toutes et tous.

le site de la Flotille pour GAZA

[*Les députés de la GUE/NGL montre leur soutien à la flottille des femmes pour Gaza devant l’hémicycle du Parlement européen
*]

Depuis 2008, plusieurs flottilles de la Liberté ont tenté de se rendre à Gaza pour témoigner leur solidarité aux deux millions de Palestiniens qui tentent de survivre à Gaza sous blocus depuis 2006.

Les parlementaires ont exprimé leur soutien avec des panneaux "Solidarité avec la flottille des femmes pour Gaza" devant l’hémicycle du Parlement et vont suivre de près cette nouvelle Flottille qui a l’originalité d’être composé uniquement par des femmes.
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"Nous, députées et députés européens, appuyons cette démarche citoyenne, humaine et universaliste, nous appelons les peuples et leurs dirigeants à soutenir la belle initiative du ’Bateau des Femmes pour Gaza’".