Boycott HP ! action de la Campagne BDS France à Montpellier

dimanche 1er octobre 2017

EMBARGO MILITAIRE D’ISRAËL ET BOYCOTT D’HP
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Action de boycott d’HP (Hewlett Packard) chez le magasin DARTY (propriété de la FNAC) au centre commercial Odysseum de Montpellier le samedi 28 octobre 2017. 1000 tracts ont été distribués.

Voir la vidéo de l’action d’appel au boycott d’HP à Montpellier :

L’Embargo militaire contre Israël est une campagne internationale lancée par le BDS Palestinien. On sait que la Palestine est le laboratoire israélien d’expérimentation des armes pour les massacres de masse (Cf. Gaza) des technologies de surveillance, de contrôle et de répression des populations civiles. Les palestiniens sont les cobayes de ces expérimentations qui permettent à Israël de vendre son matériel avec le label « testé en situation réelle ».

Depuis 1973 Israël n’a pas mené de guerre conventionnelle. Il ne combat pas des avions, des chars etc. Il mène une guerre asymétrique contre les palestiniens c’est à dire contre des populations civiles, sans armée, sans avion et sans char.

La spécialité montante israélienne sur le marché de l’armement, nous dit Shir Hever (1) ce sont les produits militaires et sécuritaires, « la sécurité du territoire ». « (…)Ces technologies sont conçues moins pour maximiser les pertes ennemies ou pour détruire leurs citadelles que pour contrôler les civils, pour envahir leur vie privée, pour les emprisonner, pour maîtriser et réduire au silence les populations non armées ou qui ne disposent que d’armes légères.(…) Caméras de surveillance, technologies de traque biométrique et de classification, moyens pour disperser des manifestatnts, systèmes d’analyse du comportement, équipements antiémeutes, menottes et entraves ainsi que des programmes informatiques pour l’exploitation des données ».

C’est là qu’intervient HP, ce créneau est aussi le sien. Et c’est en raison de la collaboration étroite entre l’entreprise étatsunienne HP et les entreprises de même type israéliennes qui ont amené le BDS Palestinien à faire de HP une cible du boycott international.

(1) Shir Hever , économiste de l’AIC (Alternative Information Center à Jérusalem et Bethléem) centre ses recherches sur les aspects économiques de l’occupation israélienne de la Palestine et leurs effets sur l’économie israélienne fortement militarisée comme on le sait.

Campagne BDS France Montpellier


notre article du 22 avril 2017

Hewlett-Packard : la technologie au service de l’apartheid israélien !

L’entreprise de Hewlett-Packard (HP) est une multinationale américaine des technologies de l’information. C’est un fournisseur mondial de produits et de services informatiques dont PC, tablettes, écrans, imprimantes, toner, encres ….. Cette entreprise est impliquée dans les colonies israéliennes illégales et les violations d’Israël du droit international.

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Hewlett-Packard (HP) et les checkpoints Les déplacements des Palestiniens en Cisjordanie sont strictement contrôlés par Israël à l’aide de checkpoints. La plupart de ces checkpoints utilisent le système nommé "BASEL". Ce système utilise des scanners avec reconnaissance manuelle et faciale pour collecter les données biométriques de chaque Palestinien qui veut passer le checkpoint. Les données biométriques de presque tous les Palestiniens âgés de plus de 16 ans sont collectées par les autorités israéliennes dans le cadre du système d’Israël de contrôle et pour la répression, notamment pour la judaïsation de Jérusalem. Donc, Hewlett-Packard (HP) tire des profits en développant des systèmes pour stocker les données personnelles des Palestiniens, contrôler et limiter leurs mouvements en contradiction avec l’Article 13 de la Déclaration universelle des droits de l’homme, qui déclare que : "Toute personne a le droit de circuler librement ...".

Hewlett-Packard (HP) et les cartes d’identité biométrique  : HP a été chargé par le Ministère de l’Intérieur de la fabrication de cartes d’identité biométriques pour les Israéliens (juif et Palestiniens). Ce système reflète et renforce les inégalités politiques, et économiques et de citoyenneté des Palestiniens israéliens, citoyens de seconde zone.

Hewlett-Packard (HP) et le blocus de GAZA : Hewlett-Packard (HP) est aussi sous contrat avec la marine israélienne pour fournir son infrastructure informatique. Or la marine israélienne participe au blocus illégal de Gaza, empêche les pêcheurs de pratiquer leur activité, et bombarde Gaza à différentes reprises (2220 morts en 2014) Le blocus d’Israël de Gaza constitue une punition collective. L’article 33 de la Quatrième Convention de Genève interdit la punition collective et la désigne comme un crime de guerre. En travaillant avec la marine israélienne, HP devient complice.

Hewlett-Packard (HP) et les colonies israéliennes : HP emploie des colons dans la colonie illégale de Beithar Illit (à côté de Bethlehem sur des terres volées aux propriétaires palestiniens, il est le fournisseur de services aux colonies de Modi’in et Ariel (prés de Naplouse dans le nord de la Palestine occupée).
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A lire :
la lettre de 350 ONG des USA à direction du PDG de Hewlett-Packard

Chère directrice générale Meg Whitman, Cher directeur général Dion Weisler,

Nous sommes une coalition de plus de 350 organisations de tous les États-Unis qui œuvrent à la réalisation de la liberté, de la justice et de l’égalité, des États-Unis à la Palestine/Israël, et au-delà. Nous travaillons en partenariat étroit avec de nombreux Palestiniens, Israéliens, Américains, et des organisations dans des dizaines de pays sur les six continents. Nous faisons partie d’un vaste et grandissant réseau international d’organisations des droits humains qui lance une campagne méthodique de boycotts et de désinvestissements qui cible les entreprises Hewlett-Packard (HP) pour leur complicité en favorisant les violations graves par Israël du droit international et des droits humains des Palestiniens.

Nous vous écrivons fortement inquiets du rôle que Hewlett-Packard et, à notre connaissance, ses successeurs Hewlett Packard Enterprise et HP Inc. ont joué dans ces violations, ainsi des affaires juridiques possibles. Le régime d’Israël se caractérise par un déni systématique et généralisé des droits fondamentaux et des libertés, basé à partir de l’ethnicité et de la religion, au moyen d’un profil racial, d’une discrimination et d’une ségrégation raciales institutionnalisées, d’un transfert forcé de populations, d’une incarcération massive, de la torture, et d’une violence d’État. Une grande partie de la politique de Trump, contre laquelle les communautés libérales et progressistes aux États-Unis se battent aujourd’hui, est interconnectée avec la politique israélienne parallèle de constructions de murs et d’interdictions des réfugiés – un agenda oppressif partagé mis en évidence par une alliance étroite et mutuellement enthousiaste avec le gouvernement israélien.

Nous avons apprécié votre engagement déclaré pour la responsabilité sociale des entreprises, mais nous sommes préoccupés quand vous contrevenez à votre propre politique en continuant de soutenir et de profiter des violations des droits humains des Palestiniens et du droit internationale.
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Des entreprises liées à Hewlett-Packard (HP) ont reçu des contrats gouvernementaux importants avec Israël dans les domaines de l’administration civile et militaire. Les contrats qui nous préoccupent incluent :

1 – Le contrat qui vise à maintenir le système de Bâle qui est utilisé pour restreindre la liberté de mouvement des Palestiniens aux check-points militaires en Cisjordanie occupée.

2 – Tous les contrats avec l’armée israélienne qui met en œuvre l’occupation militaire de la Cisjordanie, dont Jérusalem-Est, et le blocus mortel de la bande de Gaza – notamment pour l’entretien des serveurs militaires, des systèmes IT, et des autres soutiens techniques.

3 – Tous les contrats avec le gouvernement israélien concernant son recensement de la population et les systèmes biométriques des cartes d’identité et des passeports, un mécanisme utilisé pour faire respecter l’apartheid israélien, en vertu duquel les classes différentes des personnes sous contrôle israélien ont des droits légaux dépendants de leur ethnicité et de leur religion.

4 – Tous les contrats avec les prisons israéliennes, prisons qui sont les lieux d’une torture et de sévices généralisés et bien documentés sur des Palestiniens, notamment des enfants et les prisonniers politiques détenus depuis des années sans inculpation.

5 – Tous les contrats avec les autorités municipales des colonies israéliennes illégales dans la Cisjordanie palestinienne occupée.

6 – Toute la présence d’entreprises dans les colonies israéliennes illégales et toute la collaboration commerciale avec les entreprises dans les colonies israéliennes illégales. Les systèmes et services que les entreprises liées à HP fournissent à l’administration civile et militaire d’Israël et au service pénitentiaire d’Israël soulèvent de graves préoccupations juridiques et éthiques :

I – ces systèmes et services HP constituent un soutien matériel aux violations flagrantes par Israël de la Quatrième Convention de Genève et des Conventions internationales des droits de l’homme. Ils sont incompatibles avec les engagements pris par HP et avec ses obligations contraignantes relevant du Pacte mondial des Nations-Unies et des Principes directeurs relatifs aux entreprises et aux droits de l’homme pour le respect du droit humanitaire international (IHL) et des droits de l’homme ;

II – ces systèmes et services pourraient, en outre, impliquer les entreprises HP pour leur aide, leur complicité ou leur assistance dans des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité, tels que l’utilisation indiscriminée et délibérée de la force armée contre les civils palestiniens, la torture, l’apartheid et le transfert forcé de populations ; de même que les violations de la Convention des Nations-Unies sur les Droits de l’enfant, le Pacte international relatif aux droits civils et politiques, et le Pacte international relatif aux Droits économiques, sociaux et culturels.

Avec son occupation militaire, Israël s’est illégalement approprié des quantités importantes de terres qui appartiennent aux Palestiniens en vertu du droit international et des Résolutions du Conseil de Sécurité des Nations-Unies. En Cisjordanie occupée, Israël a créé des centaines de colonies de peuplement illégales et construit un mur qui coupe les Palestiniens de vastes zones. Le 9 juillet 2004, la Cour de justice internationale a rendu son avis consultatif : « Les conséquences juridiques de la construction d’un mur dans le Territoire palestinien occupé », confirmant qu’Israël, avec son mur, ses colonies, et son annexion de facto, se rend coupable de violations graves du droit international, notamment par l’acquisition d’un territoire occupé par la force, la violation des droits des Palestiniens à l’auto-détermination, et le transfert forcé de populations (article 49 de la Quatrième Convention de Genève).

Dans le développement et l’entretien des colonies illégales d’Israël ainsi que l’expulsion des Palestiniens de leur terre, s’intègrent des mécanismes stricts de contrôle et de mises en œuvre des check-points militaires d’Israël (et du système de carte d’identité qui l’accompagne), pris en charge par les systèmes HP, ainsi que d’autres infrastructures de l’occupation qui s’appuient sur les contrats HP énumérés ci-dessus. La fourniture et l’entretien continus ou l’exploitation de tels systèmes et services par des entreprises liées à HP, en toute connaissance des violations du droit international - notamment, mais sans s’y limiter, l’article 49 de la Quatrième Convention de Genève - qu’ils impliquent, pourraient, en vertu du principe de la responsabilité subsidiaire, faire des dirigeants des entreprises HP des complices de crimes de guerre, ou aidant et incitant à de tels crimes. L’avis de la Cour de Justice internationale révèle aussi les violations généralisées de la législation internationale relative aux droits de l’homme par Israël dans le cadre de ses activités dans et autour de la construction de son mur et de ses colonies illégaux sur la terre palestinienne, incluant des infractions au droit des Palestiniens à la liberté de mouvement en vertu de l’article 12 (1) du Pacte international relatif aux droits civils et politiques ; et au droit au travail, à la santé, à l’éducation, et à un niveau de vie satisfaisant en vertu du Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels, et à la Convention des Nations-Unies sur les Droits de l’enfant.

Des entreprises HP ont également contracté avec le Service pénitentiaire d’Israël pour fournir et entretenir les serveurs dans les prisons et pour concevoir et mettre en œuvre des systèmes de gestion des ressources humaines et des prisons, et un sous-système de renseignements. Une preuve significative établit des pratiques généralisées d’Israël d’arrestations et de détentions illégales de Palestiniens, également un déni du droit à un procès équitable et les mauvais traitements et les tortures sur les prisonniers politiques, même sur les enfants. Avec ces pratiques, Israël enfreint de multiples dispositions du Pacte international relatif aux droits civils et politiques, de la Convention contre la torture, de la Convention sur les droits de l’enfant, et de la Quatrième Convention de Genève.

HP est signataire du Pacte mondial des Nations-Unies, qui comprend 10 principes relatifs aux droits de l’homme et de la pérennité. En vertu du premier principe, les Principes directeurs des Nations-Unies relatifs aux entreprises et aux droits de l’homme (Principes directeurs des Nations-Unies) obligent les entreprises à prévenir les répercussions négatives sur les droits humains et déclarent : « les entreprises doivent s’engager à faire preuve d’une diligence normale dans le respect des droits de l’homme pour identifier et atténuer les contributions aux violations des droits de l’homme non seulement par leurs propres activités mais encore par les activités auxquelles elles sont directement liées de par leurs relations d’affaires. Elles doivent également prendre des mesures efficaces pour éviter ou atténuer les dommages éventuels sur les droits de l’homme – et pour envisager de mettre fin à une activité commerciale quand de graves conséquences négatives sur les droits de l’homme ne peuvent être évitées ou atténuées » (5). En tant que signataire du Pacte mondial des Nations-Unies, HP n’a pas satisfait à ses obligations en vertu des Principes directeurs des Nations-Unies, et les enfreint actuellement.
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Étant donné la longue histoire des liens étroits de HP avec l’armée et l’occupation d’Israël, et basée sur un manque de transparence et de réactivité concernant les préoccupations publiques sur la question, nous appelons votre entreprise à :

1 – renoncer clairement, publiquement et totalement, à votre implication dans l’occupation et les pratiques d’apartheid d’Israël, notamment :

a) à toute implication avec l’armée et les forces de sécurité israéliennes, notamment dans la fourniture de technologies spécialisées pour les prisons et les check-points militaires israéliens ;

b) à toute implication dans la fourniture au gouvernement israélien des technologies d’identification et de surveillance de la population, qui sont utilisées dans la discrimination systématique des personnes sur la base de leur identité nationale, de leur religion, et de leur appartenance ethnique ;

c) à toute présence et soutien aux colonies israéliennes illégales ;

d) à toute complicité dans la discrimination systématique contre les Palestiniens en tant que travailleurs, consommateurs et citoyens ;

2 – s’engager dans la transparence publique et à informer sur toutes les opérations en Israël/Palestine pour assurer le respect futur de cette politique ;

3 – utiliser votre influence sur les autres entreprises liées à HP – comme Hewlett Packard Enterprise, DXC Technology, Micro Focus, vos filiales et partenaires commerciaux dans la région, et les entreprises sur leur chaîne d’approvisionnement – pour les aider à se retirer de ces activités commerciales nuisibles ;

4 – utiliser le cadre des Principes directeurs des Nations-Unies relatifs aux entreprises et aux droits de l’homme pour créer des mécanismes qui répareront les dégâts causés par les activités des entreprises liées à HP, et compenseront les communautés et personnes qui les ont subis.

Comme vous le savez sans aucun doute, c’est avec succès que de nombreux groupes de campus, églises, municipalités, et autres entités ont ciblé des entreprises HP pour les boycotter et s’en désinvestir, par exemple l’Église presbytérienne (USA), l’Église unie du Christ, la Corporation fiduciaire des amis quakers, la Commission des droits humains de l’Oregon, Portland, et des dizaines de campus au niveau du pays notamment ceux de Princeton, de Northwestern, et de l’Université de Californie (6)(7). Plusieurs congrégations religieuses se sont également déclarées libérées de HP (8). Près de 1,8 million de personnes ont signé une pétition demandant à HP de mettre fin à son rôle dans la violation des droits humains des Palestiniens.

En 2012, avant la scission de HP, le rapporteur spécial des Nations-Unies sur les droits de l’homme dans les Territoires palestiniens, Richard Falk, a spécifiquement mit l’accent sur HP en tant cible recommandée pour le boycott, en raison de ses opérations en cours avec les colonies illégales d’Israël. Des boycotts similaires qui ciblaient l’entreprise française Veolia Environnement et l’entreprise de sécurité britannique G4S ont entraînés des milliards de dollars de pertes de contrats avant que ces deux multinationales de prennent finalement des mesures pour mettre fin, ou réduire de façon significative, à leur complicité avec l’apartheid israélien.

Récemment, le réseau international pour le boycott de HP a appelé à une Semaine d’actions en prenant pour cibles les entreprises HP durant la saison 2016 des promotions, en commençant dès le Black Friday (dernier vendredi du mois de novembre). En une semaine, il y a eu plus de 150 actions ou campagnes de boycott de HP lancées dans plus de 100 villes dans 30 pays : Argentine, Australie, Brésil, Canada, Colombie, Costa Rica, Égypte, Angleterre, France, Allemagne, Inde, Irlande, Italie, Japon, Kenya, Malaisie, Mexique, Irlande du Nord, Pays-Bas, Norvège, Palestine/Israël, Pérou, Qatar, Arabie saoudite, Écosse, Espagne Soudan, Suisse, États-Unis, et Pays de Galles. Rien qu’aux États-Unis, il y a eu plus de 40 actions dans 30 villes.

Le boycott mondial continuera de se développer jusqu’à ce que votre entreprise fasse le bon choix et mette fin à toute implication avec l’occupation et le régime d’apartheid d’Israël. De nombreux dirigeants sud-africains ont fait le lien entre l’apartheid sud-africain et l’apartheid israélien, notamment l’archevêque Desmond Tutu, qui écrit :

« Je suis allé dans le Territoire palestinien occupé, et j’ai été témoin des routes et des logements séparés selon la race, ce qui m’a beaucoup rappelé les conditions que nous avons vécues en Afrique du Sud sous le système raciste de l’apartheid. J’ai été témoin de l’humiliation des hommes, des femmes et des enfants palestiniens qui doivent systématiquement attendre pendant des heures aux check-points militaires israéliens quand ils tentent d’entreprendre les plus élémentaires déplacements pour rendre visite à leurs parents, ou pour être présents à l’école ou au collège, et cette humiliation m’est familière, à moi et à ces nombreux Sud-Africains noirs qui étions parqués et systématiquement insultés par les forces de sécurité du gouvernement d’apartheid » .

L’une de nos partenaires les plus proches est la militante de la campagne Mass against HP, Caroline Hunter, salariée de Polaroid et qui la première a découvert que son employeur fabriquait une imagerie pour le système de laissez-passer et de check-points de l’apartheid d’Afrique du Sud, il y a près de 50 ans. Hunter et son défunt mari, Ken Williams, ont aidé à mener une campagne mondiale dynamique exhortant Polaroid à mettre fin à sa complicité avec l’apartheid jusqu’à ce que l’entreprise se soit finalement retirée d’Afrique du Sud – tout comme d’autres entreprises l’ont fait –, accélérant ainsi la chute du régime raciste.

Tragiquement, aujourd’hui, à la place de de Polaroid, ce sont des entreprises HP qui fournissent l’imagerie pour les passeports de l’apartheid sur des check-points bien connus. C’est une violation de l’engagement même de HP à responsabiliser les entreprises, de même qu’aux Principes directeurs relatifs aux entreprises et aux droits de l’homme, et à de multiples lois internationales. Cette participation à l’apartheid israélien est une honte pour l’humanité, et c’est une honte pour ces entreprises.

Nous vous exhortons à prendre les quatre mesures évoquées plus haut pour vous écarter de ces pratiques. Nous attendons avec impatience votre réponse dès que possible. Veuillez agréer…

Anna Baltzer Directrice de l’organisation et de la plaidoirie Campagne US pour les droits des Palestiniens PO Box 21539 Washington DC, 20009

www.uscpr.org

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Notre article de décembre 2016

Hewlett Packard a longtemps été critiquée par la campagne de boycott, de désinvestissement et de sanctions (BDS) menée par les Palestiniens en raison de son rôle dans les violations israéliennes des droits des Palestiniens.
La société se vante d’une « présence massive » en Israël, avec plus de 5700 employés là-bas, et est l’un des principaux fournisseurs de technologie de l’information militaire israélienne.

HP est profondément investi dans l’infrastructure militaire et de sécurité d’Israël, en fournissant les systèmes informatiques au ministère de la Défense d’Israël, en fournissant et en gérant les serveurs informatiques de l’armée et en administrant l’infrastructure informatique de la marine.
EDS Israel, maintenant connu sous le nom de HP Enterprise Services Israel, a développé, installé et assure le service du Basel System, un système d’identification biométrique.
Installé pour la première fois en 2004 au poste de contrôle d’Erez à Gaza, le système est maintenant opérationnel dans plus de 20 postes de contrôle israéliens dans toute la Cisjordanie et autour de Gaza.
En plus de limiter les mouvements des Palestiniens et d’imposer un régime de ségrégation, le système recueille des données biométriques ainsi que des informations personnelles sur les Palestiniens.

La société fournit des imprimantes et administre des systèmes informatiques pour le Service des prisons d’Israël.
HP entretient également un centre de développement dans la colonie israélienne de Beitar Illit. Il a fourni des systèmes de stockage de données à l’établissement d’Ariel et l’a décrit dans une étude de cas de HP comme « la capitale de Samarie » - le terme d’Israël pour la partie nord de la Cisjordanie occupée - « au coeur d’Israël ». Cette étude de cas représente un Israël du Jourdain à la Méditerranée, sans référence ni à la Cisjordanie et ni à la Bande de Gaza.
http://palestine.katinfo.fr/bds%20hp.mp4
Hewlett Packard a précédemment cédé à la pression externe.
- En 1989, en raison de campagnes anti-apartheid, HP s’est distancé de l’Afrique du Sud, en disant qu’elle vendrait son unité locale, bien qu’elle continuerait à vendre des ordinateurs dans le pays.
- En 1996, Hewlett Packard a quitté la Birmanie suite à une loi du Massachusetts sur « l’achat sélectif » dans laquelle le gouvernement du Commonwealth a évité les contrats avec les entreprises qui y faisaient des affaires.
- En 2014, l’Église presbytérienne USA a voté pour se départir de l’entreprise sur son rôle dans l’occupation israélienne. Avant le vote, Hewlett Packard a tenté de contrôler les dégâts en adressant une lettre à l’église en prétendant que le Basel System réduit les « frictions » aux points de contrôle israéliens.
Hewlett-Packard n’a pas répondu à une demande de commentaires pour cet article.
signez la pétition intrenationale
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