Journée mondiale pour un monde sans mur

vendredi 9 novembre 2018

Le 9 novembre : journée mondiale pour un monde sans mur #MondeSansMur

Des groupes de 16 pays partout dans le monde ont annoncé qu’il participeraient à la journée du 9 novembre : Argentine, Brésil, Canada, Chili, Colombie, France, Allemagne, Inde, Malaisie, Mexique, Pays-Bas, Norvège, Palestine, Espagne, Thaïlande, USA

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le Mur construit par Israël sur la terre de Palestine doit tomber !

Voir la page de nos amis de Stop The Wall

Appel de l’AFPS : Journée pour un monde sans mur – 9 novembre 2018

Du mur d’apartheid israélien sur la terre palestinienne au mur de la honte américain à la frontière mexicaine - près de 70 murailles sur tous les continents déchirent la vie et les terres des gens alors qu’elles fortifient des frontières ou des limites de contrôle de l’État souvent définies unilatéralement. Ce sont des monuments d’expulsion, d’exclusion, d’oppression, de discrimination et d’exploitation. ET Mur d’annexion comme pour le Mur israélien.
En 2017, plus de 370 mouvements de tous les continents, des personnes touchées par les murs et ceux qui aspirent à la justice, à la liberté et à l’égalité se sont organisés, ont défilé, dénoncé, appris et élaboré des stratégies lors d’une saison de mobilisation pour la Journée mondiale d’InterAction pour un #MondeSansMur du 9 novembre.

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L’année 2018 en Palestine est l’année des 70 ans de la Nakba, l’expulsion et la dépossession continues du peuple palestinien. Cette année a connu toujours plus de protestation et toujours plus de répression : attaque ciblée et systématique contre la résistance populaire, la jeunesse palestinienne et les protestations qui ont suivi la reconnaissance par Trump de Jérusalem comme capitale d’Israël, massacres réitérés chaque semaine depuis le 30 mars contre la population de Gaza qui proteste
contre le blocus inhumain qu’elle subit qui demande l’application du droit au retour par la Grande marche du retour, accélération de la confiscation des terres avec l’attaque contre le village de Khan al Ahmar, présence de plus en plus oppressante du mur particulièrement à Gaza, mais dans toute la Palestine, officialisation de la politique d’apartheid de l’État d’Israël avec le vote de la loi fondamentale dite de l’État nation du peuple juif.

Mais aussi partout dans le monde ce sont davantage de manifestations de soutien au peuple palestinien (vague de soutien mondial à Ahed Tamimi) et davantage d’actions BDS contre l’apartheid israélien.
Symbole et outil de cette répression et de la politique d’annexion et d’apartheid, le Mur construit parIsraël. Il dépouille les Palestiniens de leurs terres, les enferme tant à Gaza qu’en Cisjordanie, sépare les familles, entrave les déplacements, les prive de l’accès à la santé, à l’éducation... ; Il est un outil d’expérimentation de l’industrie sécuritaire qu’Israël vend ensuite au gouvernements occidentaux ; Il empêche tout lien entre deux peuples qui ne se rencontrent désormais que lors de la confrontation entre une armée d’occupation violente et une population non armée. Les murs
gagnent ainsi les têtes de ceux qui ne peuvent plus voir l’autre. Il est illégal : l’Assemblée générale des Nations unies a adopté, le 21 octobre 2003, une
résolution condamnant sa construction. La Cour internationale de justice, a informé 9 juillet 2004, que sa construction était contraire au droit international.
Le 9 novembre sera cette année encore la Journée mondiale d’InterAction pour un #MondeSansMur.

L’Association France Palestine solidarité entend y prendre toute sa part. Dans la semaine du 3 au 10 novembre, partout en France nous dénoncerons cette violation du droit international et cette atteinte aux droits humains.
Nous demanderons aussi la fin du blocus inhumain de Gaza , véritable mur terrestre, aérien et maritime, qui enferme près de 2 millions de personnes en insécurité sanitaire et alimentaire.
Partout en France, nous exigerons de la fin de l’occupation, du déni des droits des réfugiés, de l’apartheid et de la négation de l’autre.
Nous porterons dans ce sens nos actions citoyennes et notre demande pressante aux autorités de notre pays d’agir enfin contre ce déni du droit et contre la loi du plus fort, qui sévissent partout dans le monde mais dont la politique de l’État d’Israël est le cas le plus emblématique.
Nous sommes nombreux, nous sommes partout et nous construisons chaque jour un
#MondeSansMur.

Mur d’annexion, mur de dépossession, mur d’enfermement, mur de séparation, mur d’apartheid, le Mur construit par Israël sur la terre de Palestine doit tomber !

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[**Intervention lors du procès des 3 + 4 à Gap le 8 novembre 2018*]

Demain, le 9 novembre, est la journée mondiale contre les murs.

Il y a 15 ans, Israël commençait à construire son Mur, haut de 8 mètres et long de plus de 700km, sur les terres palestiniennes occupées. Ce mur fait partie
intégrante du projet israélien de confisquer plus de 60% de la Cisjordanie et
d’emprisonner le peuple palestinien sur à peine 13% de sa patrie historique. A ceci s’ajoute le mur israélien encerclant et isolant complètement la Bande de Gaza. Les Palestiniens n’ont jamais cessé de résister à ces Murs illégaux et à l’expulsion continue de leurs terres ; ils appelèrent en 2003 à faire du 9 Novembre – jour de la chute du Mur de Berlin – la Journée Internationale contre le Mur d’apartheid israélien.

De ce mur israélien sur les terres palestiniennes au mur de la honte étatsunien sur les terres indigènes à la frontière avec le Mexique, près de 70 murs à travers tous les continents déchirent aujourd’hui la vie des gens et les terres alors qu’ils renforcent des frontières et développent les contrôles de plus en plus sophistiqués. Ils causent des milliers de morts chaque année et détruisent le gagne-pain ainsi que l’espoir de beaucoup d’autres. Ils sont des monuments d’expulsion, d’exclusion, d’oppression, de discrimination et d’exploitation. Ils sont devenus la pierre angulaire d’un monde où les guerres, la militarisation et l’exclusion remplacent la justice, la liberté et l’égalité.

Les murs ne sont pas seulement construits pour renforcer les frontières du pouvoir étatique mais aussi pour marquer les limites entre les riches, puissants et socialement acceptables et “l’Autre”. Ces murs visibles et invisibles ont pour objectif de nous empêcher d’atteindre la justice économique, politique, sociale et environnementale.

Evoquer cette journée contre les murs en France et, particulièrement, ici, à Gap a tout son sens : depuis 2015, la France a rétabli les contrôles aux frontières entre l’Italie et la France et si un mur n’a pas été érigé matériellement, la militarisation des zones de passage, les contrôles multipliés jusqu’à 10kms au-delà des frontières, la véritable chasse aux migrants, constituent bien un mur, avec tous les dangers que nous connaissons trop bien pour ceux qui cherchent à venir chercher protection en France.

Aujourd’hui, ici, comme dans de nombreux pays, nous nous mobilisons pour :

- Dénoncer les effets dévastateurs du développement des murs.

- Créer de la solidarité et des liens entre les personnes affectées par les
murs et les mouvements luttant contre les murs

- Exiger la fin immédiate des murs qui expulsent, excluent, oppressent,
discriminent et exploitent.