Kafr Kaddum : A l’aide !

mardi 11 septembre 2018

Toutes les semaines, nous recevons les témoignages de Murad Shtaiwi sur les actes criminels commis par l’armée israélienne d’occupation dans son village de Kafr Kaddum, à quelques kilomètres de Naplouse. Bien sûr, ce village n’est pas le seul à subir ces horreurs ; bien sûr celles des Marches du Retour à Gaza ont fait la Une quelques jours en mai dernier.
Une chape de plomb recouvre ces exactions, un lourd silence permet à cette armée de continuer sans vergogne son sale boulot. Nous ne devons pas nous habituer à ces messages mais continuer à nous indigner et à dénoncer la barbarie de cette armée. Israël compte sur notre lassitude pour arriver à ses fins.

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A Kafr Kaddum, l’armée israélienne a coupé il y a 15 ans la route qui mène à Naplouse en une dizaine de minute parce qu’elle passe à coté de la colonie illégale, Kadomim. Le habitants du village doivent faire un énorme détour pour s’y rendre et cela prend plus d’une demi-heure. Ils manifestent pacifiquement toutes les semaines depuis 2011 pour sa réouverture en marchant vers le barrage.

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Murad : "Samedi dernier, le 1 septembre, mon fils de 9 ans a été atteint d’une balle à la tête, ce qui a provoqué une fracture du crâne et des saignements. Il a dû rester 4 jours à l’hôpital puis garder le lit sans bouger. Trois soldats étaient au sommet de la colline, 100 m plus haut, en bas il y avait les Palestiniens. Les soldats tiraient dans toutes les directions : une balle a touché mon fils à la tête…des pleurs, des cris, du sang… Nous l’avons emmené à l’hôpital à Naplouse. Je suis très inquiet : les docteurs m’ ont dit que c’était grave."

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"Comment vous décrire la violence que nous devons affronter, l’horreur que connaissent nos enfants même à l’intérieur de nos maisons !
Certains, parmi vous nous demandent pourquoi nous exposons nos enfants lors des manifestations… Sachez qu’ils sont partout…même dans les maisons nous ne sommes pas en sécurité !
Nous avons besoin de votre aide. Nous souhaitons que beaucoup d’internationaux viennent constater ce que nous supportons."

Source : AFPS Savoie