La quatorzième "Semaine asymétrique" propose deux films qui nous interrogent sur la Palestine

vendredi 23 novembre 2018

La 14e Semaine asymétrique accueille comme chaque année plus de 50 cinéastes. Ce turbulent moment, passé ensemble à l’écoute des films et de leurs auteurs – interrogations et expériences sont partagées en public et avec le public – explore les multiples visages de la création cinématographique contemporaine, sans sélection ni compétition. Mais on s’attachera aussi cette année à approfondir les questions que pose la préservation de films et de documents d’un cinéma « alternatif » qui, depuis « la Nouvelle Vague » jusqu’au cinéma militant en passant par les expériences régionales, fut souvent négligé dans sa diversité et son importance. Une Semaine asymétrique, d’un cinéma non industriel à l’autre, celui qui se fabrique aujourd’hui… Venez nombreux, entrez libres !

Le Polygone étoilé 1 rue François Massabo
13002 Marseille - métro/tram Joliette

MARDI 27 NOVEMBRE à 22h
PNG - 703.9 ko

Abdelatif Belhaj et Lolita Bourdet LA PÊCHE ET L’OLIVIER / 58’, 2017 Avec un passeport français, quand tu voyages « ça glisse ». Oui, mais pas en Cisjordanie, où Mariam, Ryad, Rami, Inas, Aziza, Bilal, Nohobo, Cenet et Sirandou ont dû s’armer de patience pour passer les frontières avant d’arriver à Beit Sira, un petit village perché au dessus des champs d’oliviers. Ces adolescents de Montreuil, en Seine-Saint-Denis, font enfin la connaissance des jeunes Palestiniens de leur âge qu’ils sont venus rencontrer et qu’ils accueillent en retour chez eux.

VENDREDI 30 NOVEMBRE à 15h
JPEG - 43 ko

Amélie Derlon Cordina SAINTS’GAME / 50’, 2017-2018 Une Palestinienne, un Daghestanais, un Islandais et une Française se livrent à différentes performances mettant en jeu des histoires séculaires – chrétiennes notamment – dont l’imagerie a imprégné la culture occidentale. Des récits personnels émergent qui disent l’éloignement de chacun à sa culture d’origine, rupture recherchée plutôt que subie, mais jamais complètement accomplie. Tout se déroule à Bruxelles, qui fabrique peut-être mieux qu’ailleurs un déshéritage imparfait conduisant à l’errance.