Les déclarations du premier ministre français sur Jérusalem condamnées par les Palestiniens

lundi 28 février 2022

Les déclarations du Premier ministre français, Jean Castex, dans lesquelles il prétend que Jérusalem est la capitale éternelle du peuple juif, ont suscité une large condamnation de la part des factions palestiniennes.

Voir ICI : Le Droit International selon Macron
et ICI : Diner du Crif Castex en infraction avec le droit francais et le droit

JPEG - 67.4 ko

"Ce qu’a déclaré le Premier ministre français Jean Castex est un parti pris clair envers l’occupation sioniste, et l’adoption de ses agendas racistes et de sa politique coloniale contre le peuple palestinien, ses droits légitimes et ses terres usurpées", a déclaré le Hamas en condamnant les déclaration du premier ministre français, Castex.

Le Hamas a ajouté, dans un communiqué dont notre CPI a reçu une copie, que les déclarations du Premier ministre français, alors qu’il participait au dîner annuel du Conseil représentatif des institutions juives de France, représentent une copie identique de la promesse de "celui qui ne possède pas à celui qui ne mérite pas", qui ne donnera pas à l’occupation aucune prétendue légitimité sur la ville de Jérusalem occupée.

Un parti pris envers l’occupation
De son côté, le Comité de suivi des Forces nationales et islamiques a condamné les déclarations du Premier ministre français, soulignant qu’elles sont une violation flagrante du droit international et des résolutions des Nations unies, qui considèrent Jérusalem comme une ville palestinienne occupée.

Dans un communiqué, la commission a appelé le Premier ministre français à se rétracter de ces déclarations, qui renforcent la position française historique et constituent un parti pris en faveur de l’entité d’occupation, de colonisation et d’apartheid.

Le Comité de suivi a également condamné la décision du ministre de l’Intérieur français (Gérald Darmin) de dissoudre les associations soutenant le peuple palestinien et ses droits légitimes, en disant qu’il est soumis à la pression du lobby juif en France. Ces associations sont : la Palestine vaincra et le Comité d’action pour la Palestine.

Il a considéré que cette décision exprime une adhésion absolue au récit sioniste, et est hostile à la liberté, à la démocratie, aux valeurs de justice et de liberté, et une atteinte à la liberté d’opinion et d’expression.

Lire l’article complet ICI.