Les organisations de femmes palestiniennes se battent pour la liberté

lundi 10 octobre 2022

L’Union des comités de femmes palestiniennes défend son rôle historique dans la lutte contre l’occupation israélienne
Par Tahreer Jaber, membre de la Marche Mondiale des Femmes en Palestine et directrice exécutive de l’Union des comités des femmes palestiniennes.

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L’Union des comités des femmes palestiniennes (UCFP) est une organisation féministe, populaire, civile et progressiste fondée en 1980. Depuis lors, l’entité s’est toujours battue pour construire une société palestinienne civile, démocratique et progressiste, exempte de toute forme de discrimination, dans la poursuite de la justice. L’Union vise à améliorer la situation des femmes palestiniennes et à leur donner les moyens d’assurer une égalité réelle entre les hommes et les femmes et la justice sociale pour tous les secteurs de la société.

L’Union est considérée comme un élément clé du mouvement national palestinien luttant pour se débarrasser de l’occupation israélienne. L’organisation lutte aux côtés de tous les mouvements progressistes arabes et internationaux, contre l’agressivité de la mondialisation et contre toutes les formes de discrimination et d’injustice auxquelles tout groupe social dans le monde est exposé, en particulier les femmes.

À l’UCFP, nous croyons au droit des femmes en général, et des femmes arabes et palestiniennes en particulier, de lutter pour la liberté, l’égalité et la justice sociale face aux défis sous toutes les formes et pour toutes les causes. Ces défis sont représentés par les restrictions sociales imposées aux femmes, les privant de défendre leurs droits  ; par les pratiques de l’occupation contre les fils et les filles de notre peuple  ; et par l’image sociale stéréotypée qui marginalise les femmes et leur rôle.

Notre vision est basée sur l’importance du rôle du mouvement féministe et la nécessité de l’articuler en sensibilisant les femmes aux droits qui leur sont volés et à la viabilité de leur lutte pour la liberté et la justice sociale.

Malgré la netteté de sa vision des Droits humains, considérant les droits des femmes comme une composante essentielle du peuple palestinien, l’Union des comités de femmes palestiniennes a été confrontée et est toujours confrontée à des difficultés et à des défis qui cherchent à liquider son travail et son héritage historique en soutenant la résilience des femmes palestiniennes. Ces difficultés sont représentées dans les différentes arrestations subies par la présidente de l’UCFP, dans l’interdiction de voyager, dans la perquisition et la saisie des bénévoles et des employées de l’Union, dans l’invasion de son siège et dans la falsification de preuves et la confiscation des biens de l’organisation.

L’UCFP fait face à une campagne de diffamation lancée par l’entité coloniale sioniste, qui a qualifié l’organisation de terroriste. Les violations de cette occupation brutale ne se limitent pas à des actes de violence, de meurtre, d’expulsion et d’emprisonnement contre notre peuple, mais s’étendent également à nos anciennes organisations de défense des droits civils. Ces organisations ont toujours été considérées comme un organisme historique et militant qui exprime et défend les droits du peuple palestinien et les droits de ses femmes et de ses enfants.

Le 19 octobre 2020, le soi-disant ministre israélien de la Guerre et de l’Occupation, Benny Gantz, a classé six institutions palestiniennes établies des droits humains e et de la société civile comme des « institutions terroristes » en vertu de la Loi antiterroriste israélienne de 2016. Un ordre militaire a également été émis le 3 novembre 2021 déclarant « l’illégalité » de ces institutions, pour étendre l’application de cette résolution au territoire palestinien occupé.

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