Parution de l’ouvrage : Un boycott légitime - Pour le BDS universitaire et culturel de l’État d’Israël

dimanche 23 octobre 2016

Un boycott légitime
Pour le BDS universitaire et culturel de l’État d’Israël

Armelle Laborie, Eyal Sivan

Pour l’État d’Israël, la principale source d’exportation vers l’Occident n’est pas faite de mandarines ou d’avocats, ni même d’armement ou de systèmes sécuritaires : l’essentiel, c’est la promotion d’une image, celle de l’ « énergie créative » pour tout ce qui touche à la culture. « Les produits israéliens comme la littérature, la musique, la danse, le cinéma, l’art, la gastronomie, la science et les technologies, l’architecture et l’histoire sont des domaines culturels susceptibles de toucher les publics cibles, particulièrement en Europe » explique un ex-député du parti de gauche Meretz.
PNG - 56.6 ko
Or cette vitrine culturelle, comme le prestige international de l’université israélienne,
masquent une tout autre réalité : les liens entre cette université et l’institution militaire, le rôle de l’université dans la recherche de nouveaux outils de combat et de renseignement, la discrimination des étudiants palestiniens, l’absence de protestation contre les guerres menées à Gaza... Et l’évidence que les écrivains, artistes et cinéastes du soi-disant Camp de la paix, d’Amos Oz à Amos Gitaï ou David Grossman, ne sont que des dissidents officiels tout à fait inoffensifs.

C’est cette réalité-là qui explique le succès exponentiel du boycott académique et culturel dans le monde entier – et les réactions très vives du pouvoir israélien contre ce qu’il considère désormais comme une « menace existentielle ». Ce boycott ne concerne pas les personnes mais les institutions et ceux qu’elles soutiennent. Il n’est ni un obstacle au dialogue, ni un frein à l’action d’une « gauche sioniste » muette et paralytique. Il est un mode de résistance pacifique et parfaitement légitime.

Armelle Laborie, productrice de films documentaires pendant de nombreuses années, a également travaillé dans une agence de communication. Eyal Sivan est un cinéaste israélien. Parmi ses derniers films : Route 181, fragments d’un voyage en Palestine-Israël (coréalisé avec Michel Khleifi, 2003), Pour l’amour du peuple (coréalisé avec Audrey Maurion, 2004), Jaffa, la mécanique de l’orange (2009) et Un État commun, conversation potentielle (2012).

Sortie 21 octobre 2016 / 200 pages / ISBN : 9782358720878 / 10 euros
La Fabrique Editions


Agenda

<<

2018

>>

<<

Décembre

>>

Aujourd’hui

LuMaMeJeVeSaDi
262728293012
3456789
10111213141516
17181920212223
24252627282930
31123456
Aucun évènement à venir les 8 prochains mois