Suite à notre rencontre avec Bilal : aidons le centre culturel Amal Almustakba

vendredi 18 octobre 2019

Lors du séjour de Bilal et des rencontres qui ont été organisées, certain.e.s parmi vous ont souhaité soutenir financièrement le centre. Un crowfunding a été créé par les camarades italiens.
Si vous pouvez contribuer c’est super, même modestement c’est un soutien inestimable.

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Le camp d’Aïda est l’un des plus anciens camps de réfugiés. 6 500 personnes vivent dans un kilomètre carré depuis 1948, année du début de l’occupation militaire de la Palestine. Depuis lors, la liberté de circulation, le droit à l’éducation et à l’enfance, l’accès aux ressources énergétiques ne sont que quelques-uns des droits humains fondamentaux bafoués quotidiennement par l’occupation israélienne.

Au sein d’Aida, dans ce contexte si complexe et de violations permanentes des droits humains, le centre culturel Amal Almustakbal a une fonction fondamentale.
Il organise différentes activités pour les enfants et les jeunes, allant des cours d’anglais et d’italien à la photographie et à la réalisation de vidéos, en passant par la jonglerie et bien d’autres choses.

Le centre est le lieu le plus important du camp, une alternative non seulement à la dispersion scolaire, mais également au processus éducatif déficient en raison de l’occupation.

Cependant, le nouvel espace nécessite d’importants travaux de structure, ce qui représente une dépense coûteuse et insoutenable pour le camp d’Aïda. la seule possibilité de le sauver est le soutien et la solidarité internationaux.
Après des années d’activités, le seul centre culturel et lieu de rassemblement social d’Aïda risque d’être fermé ; du fait de la vente soudaine du bâtiment qui l’abritait, nous sommes aujourd’hui obligés de quitter le siège historique et de commencer les travaux sur un autre bâtiment, ce qui nous donnera l’occasion d’étendre et d’améliorer les activités du centre.

Avec cet appel, le camp de réfugiés d’Aida invite toutes les personnes solidaires à soutenir le centre culturel Amal Almustakbal sur les plans économique et politique.
L’objectif est ambitieux mais nous sommes convaincus qu’ensemble nous pouvons le faire !

Pour contribuer


Lire l’article de la Marseillaise du 6 septembre 2019

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Rentrée du Collectif Palestine en Résistances avec Bilal réfugié palestinien
Vendredi 6 septembre 18h30
au Dar Lamifa - 127, rue d’Aubagne

rencontre avec :
Bilal J. ADEL, Militant anticolonialiste, témoigne de la vie dans un camp de réfugiés sous occupation militaire israélienne où les incursions de l’armée sont quotidiennes.

Originaire du village de Al-Maliha dans la région de Jérusalem, Bilal n’a jamais pu se rendre sur les terres de ses ancêtres.
Bilal Bilal J. ADEL est un enfant du camp de réfugiés d’Aïda, proche de Bethléem et du village de Al Maliha dont les habitants ont été chassés par l’armée et les milices sionistes en 1948. et immédiatement occupé par des colons. Dans le livre La Grande Marche du retour. Témoignages de Palestinien.nes 70 après la Nakba, il parlait de la situation dans le camp et de ce village qu’il n’a jamais pu voir.

En pièce jointe le témoignage de Bilal dans le livre d’Annie Fiore

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Découvrez Al-Mahila et les autres villages détruits lors de la Nakba sur le site interactif créé par BMP - 28.7 ko