le 23 mars : Succès de la journée contre l’apartheid Israélien


Salle comble à DAR LAMIFA, hier soir, pour la projection du film « The Lab » de Yotam Feldman et la conférence de Rania Madi, juriste palestinienne membre de BADIL (ONG des droits humains pour la défense des Palestiniens résidents et des réfugiés palestiniens.) Conférence contre l’apartheid israélien sur le thème « Cessez d’armer le colonialisme ».

vous trouverez des extraits de cette conférence présentés dans l’émission "une heure en Palestine" du 8 mai 2019

Un public à moitié “non connu”, une dizaine de jeunes..... Et une intervenante efficace, claire et stimulante.r Une dizaine de contacts pris avec des personnes intéressées par nos actions !

S’appuyant sur :
* le Rapport Goldstone de 2009 (après l’attaque israélienne de la Bande de Gaza 2008-2009), rapport voté par le Conseil des droits de l’Homme et l’Assemblée Générale de l’ONU. Ce rapport constate les crimes de guerre et le possible crime contre l’humanité.
* le rapport Richard Falk- Virginia Tilley publié le 19 mars 2009 qui qui analyse le système de fragmentation (géographique, juridique, militaire) destiné à contrôler la population palestinienne. Ce système impose aux composantes du peuple palestinien quatre corpus de lois discriminantes différentes :
* un système de lois inégalitaires entre les juifs israéliens qui bénéficient de tous les droits nationaux et les non juifs en Israël que sont les Palestiniens d’Israël et qui avec la loi fondamentale de l’État nation du peuple juif sont officiellement des citoyens de seconde catégorie.
* les lois de résidence permanente des Palestiniens de Jérusalem-Est occupée dont le statut de « résident » est des plus précaire.
* le régime des lois militaires imposé aux palestiniens sous colonisation (Cisjordanie) et le blocus militaire de la Bande de Gaza.
* l’interdiction illégale du retour des réfugiés et exilés involontaires de rentrer dans leurs fief en Palestine mandataire (Palestine historique).
* le rapport de la Commission indépendante de l’ONU publié le 28 février 2019 sur la répression des manifestations de la Grande marche du Retour dans la bande de Gaza qui conclut que : « La Commission a des motifs raisonnables de croire que pendant la Grande Marche du retour, les soldats israéliens ont commis des violations des droits humains internationaux et de la loi humanitaire. Certaines de ces violations pourraient constituer des crimes de guerre ou des crimes contre l’humanité, et Israël doit immédiatement ouvrir une enquête sur elles. »

COMBATTRE TOUTE COMPLICITÉ AVEC L’APARTHEID ET RÉSISTER !
Rania Badi a dénoncé la complicité des institutions et des États qui ne font rien pour faire appliquer le droit. Elle appelle à combattre le silence qui conduit à la complicité avec un État qui assassine et opprime le peuple palestinien.

De nombreuses questions sur l’apartheid, le nettoyage ethnique et l’efficacité du BDS.


Le 23 mars dans le journal la Marseillaise


Rania Madi : « La solidarité pour la Palestine n’a pas de frontières »

Dans le cadre de la « semaine contre l’apartheid israélien », l’association Dar Lamifa organise un ciné-débat. « The lab », du réalisateur israélien Yotam Feldman va être diffusé, suivi d’une conférence animée par Rania Madi, avocate palestinienne et consultante à l’Onu. Rencontre.

Rania Madi a un rôle d’experte bénévole,à l’Organisation des nations unies. Une semaine durant, elle va animer huit conférences au sujet du conflit israélo-palestinien en France. Marseille est sa quatrième étape.

La Marseillaise : Votre première conférence a eu lieu à Paris. Initialement, elle devait se dérouler dans les locaux de Sciences po’ mais ça n’a pas été le cas…

Rania Madi : J’ai été censurée. Je suis choquée. Nous avons trouvé une alternative et la conférence a eu lieu dans une autre université. D’ailleurs, la salle était pleine.

Quoi qu’il en soit, c’est scandaleux, quelques mois après les 70 ans de la constitution universelle des Droits de l’Homme pour laquelle la France a joué un rôle important.

Les conférences que vous donnez ont lieu dans le cadre de la « Semaine contre l’apartheid israélien ». En quoi consiste cet événement ?

R.M : Il existe depuis 2001. Il a été lancé lors d’une conférence internationale contre le racisme qui a eu lieu à Durban en Afrique du Sud. Il a été jugé que l’apartheid vécu par les Palestiniens était pire que celui qu’ont connu les Sud-africains. Notamment parce que le moyen de lutte grâce au boycott est interdit. Pourquoi le boycott de produits sud-africains avait été autorisé et pas celui des produits israéliens ? Quelle est la différence ?

Il existe un mouvement baptisé Boycott désinvestissement sanction (BDS). Pouvez-vous nous en parler ?

R.M : Il a été fondé en 2001 et signé par des centaines d’ONG palestiniennes et quelques associations juives. C’est un mouvement qui commence à faire son effet et à déranger. Il appelle à ne pas acheter les produits israéliens fabriqués en Palestine estimant que c’est une violation des droits de l’Homme. En acheter, c’est accepter que des terres aient été confisquées. Le boycott coupe le robinet de l’économie. C’est un puissant moyen de lutte.

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Il est la solution selon vous ?

R.M : Oui. Sans lui, l’occupation est prolongée. Ce n’est pas une question d’argent mais de justice.

Quel accueil recevez-vous lors de vos conférences ? Le citoyen français vous semble-t-il informé du conflit ?

R.M : C’est variable. À Paris, il y a eu de longs échanges, plus d’une heure et demie après la conférence. Jeudi, j’étais à Rennes avec des étudiants moins informés.

Quoi qu’il en soit, je finis toujours par dire qu’il ne faut pas accepter l’injustice qui a lieu en Palestine et que la solidarité n’a pas de frontières. Pourquoi le monde entier ne nous soutient-il pas ? Israël est le quatrième pays au monde au classement des armes les plus développées. Nous, nous n’avons rien à ce niveau-là. Il ne faut pas accepter cette situation, sinon c’est en être complice. Pourquoi Israéliens et Palestiniens ne vivent-ils pas ensemble ? Je suis pour un pays laïque et démocratique. Il n’est pas question d’un problème de religion ou d’esclavage, c’est un problème de droits de l’Homme.

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BDS Marseille, avec le soutien de AMFP Aubagne, Palestine 13, le Mouvement de la Paix, Rouge Vif et l’UJFP
vous invitent
Samedi 23 mars à partir de 18hau Dar Lamila - 127 rue d’Aubagne (Marseille 6e) - métro Notre Dame du Mont
à la Journée contre l’Apartheid

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18h 15 :film "the Lab" du réalisateur israélien Yotam Feldman
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19h15 conférence de Rania Mada, avocate palestinienne
JPEG - 12.8 ko Rania MADI défenseuse des droits des réfugiéEs, consultante à l’ONU à Genève
19h45 débat

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