La comédie "Tel Aviv on fire", une arme de paix


Essayer de faire rire avec le conflit israélo-palestinien, c’est le pari réussi du film "Tel Aviv on fire" de Sameh Zoabi.

dès le 3 avril au cinéma le César à Marseille

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Chaque jour, un arabe habitant Jérusalem se rend à son travail de l’autre côté du mur séparent Israël de la Cisjordanie. Un matin, il est arrêté à un point de contrôle. Il est le scénariste d’un feuilleton regardé par les Israéliens comme les Palestiniens. Mais il n’a plus d’idée, alors il sollicite le militaire qui l’avait arrêté. Mais celui-ci veut changer l’intrigue afin de rendre les Israéliens plus sympathiques.
Un "mur de la honte" et des rires

Le mur, construit au début des années 2000 pour protéger Israël des attaques de kamikazes, est appelé par beaucoup le "mur de la honte" tant il rend la vie quotidienne de milliers de Palestiniens très difficiles. Tourner de part et d’autre de cette séparation, le film Tel Aviv on fire, au cinéma mercredi 3 avril, souligne cette frontière douloureuse. Un hommage à deux peuples et à la paix toujours improbable, mais tellement désirée. Le film de Sameh Zoabi fait beaucoup rire, une bouffée d’air frais bienvenue quand on parle de cette région du monde.

Source : France Info

les critiques de presse sur ce film :

20 Minutes par Caroline Vié
Le réalisateur de "Téléphone arabe" a trouvé l’équilibre parfait entre suspense et humour noir.

La Croix par Jean-Claude Raspiengeas
Voilà le tour de force que réussit ce réalisateur palestinien qui danse au-dessus du volcan, parvient à réconcilier les contraires, sans jamais céder sur l’humour qui demeure son balancier de funambule.

Le Dauphiné Libéré par Jean Serroy
Sur un sujet lourd, et traité d’ordinaire comme tel, une comédie qui met joyeusement en abyme le conflit israélo-palestinien, et où l’humour fait bon ménage avec l’houmous…

Le Journal du Dimanche par Baptiste Thion
Derrière la satire, il y a surtout un film malin et parfois touchant qui unit au lieu de diviser. On en sort le sourire aux lèvres. C’est déjà beaucoup.

Le Monde par Jacques Mandelbaum
Partagé entre la reconstitution kitsch du feuilleton [...] et les aléas ineptes qui entourent un tournage complètement fauché, le film est un éloge du bricolage artistique et du romantisme populaire qui rassemble dans une même passion, des deux côtés de la frontière, les femmes palestiniennes et israéliennes.


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