La DJ Palestinienne Abdullah à la Friche de la Belle de Mai

vendredi 24 septembre 2021 : 00h00

Les 24 et 25 septembre, UTʘPIA FESTIVAL se déploie à la Friche de la Belle de Mai ! Pour l’occasion, c’est sur 7 scènes au travers du dédale de la Friche que 45 artistes viendront vous faire danser jusqu’à l’aube.
Dans une Friche totalement investie en cité idéale du nouveau monde de la fête, la programmation est conçue à l’image d’un cycle du soleil : digne de son public et issue d’un fin mélange allant de la “Shinny House” à la “Dark Techno”. Venu·e·s des quatre coins du monde comme Nicole Moudaber, Dubfire, Kittin, Dax J, Sama Abdulhadi, Robert Owens et Cinthie, ou issu·e·s de la scène locale comme Lion’s Drums ou encore Maraboutage, UTʘPIA FESTIVAL veut faire la part belle à des artistes d’exceptions mais aussi à des labels comme Possession et Perlon, en leur donnant carte blanche sur des scènes dédiées.
Avec Ecotopia & Agotopia, le festival propose également un marché solidaire pour soutenir les initiatives locales ainsi qu’un pôle de conférences et débats visant à penser la fête de demain.

Billeterie
https://shotgun.live/fr/festivals/ut-pia-festival?_se=Y2xhaXJlLmJyaXR0ZW5Ad2FuYWRvby5mcg%3D%3D

Sama Abdulhadi : la première DJ Techno palestinienne

Depuis déjà plusieurs années, Sama Abdulhadi parcourt les plus grands clubs du monde entier sous le nom de scène de Skywalker. Pourtant, tout n’a pas été facile pour la DJ palestinienne. Elle a en effet dû faire face aux différentes guerres qui ont touché la Palestine, mais aussi aux traditions profondément ancrées en Palestine.

De la techno à Ramallah

En 2006, lorsqu’elle a commencé à exercer comme DJ, Sama Abdulhadi n’a pas rencontré le succès escompté. Elle raconte en effet que lors de sa première soirée à Ramallah, alors qu’elle mixait de la techno dans un bar, tous les clients sont partis. La Palestine était en effet plus habituée à des styles musicaux tels que la darbouka et les chansons arabes. Cependant, au fur et à mesure des années, la jeune génération palestinienne s’ouvre à de nouvelles cultures, ce qui fait que la techno s’est démocratisée et on en entend maintenant tous les week-ends à Ramallah.
Enfant, Sama Abdulhadi se démarquait déjà des autres filles. Elle était en effet plus proche des garçons, avait les cheveux courts et jouait au foot. Elle était donc bien loin des conventions imposées par la société. Alors qu’elle est maintenant parvenue à faire ses preuves, elle a réussi à se faire une place dans le monde de la musique. C’est notamment grâce à son expérience, mais aussi à ses études. Elle a en effet étudié l’ingénierie du son et la production de musique d’abord au Liban, puis à Londres.

Source: : https://www.bienvenuepalestine.com/sama-abdulhadi/


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