30 ans d’un simulacre de “processus de paix”

lundi 15 novembre 2021

JPEG - 80.4 ko La conférence de Madrid de 1991 était une compensation formelle pour les pays arabes qui avaient collaboré avec la guerre américaine contre l’Irak. Véritable jeu de dupes, elle a débouché sur les accords d’Oslo qui n’ont servi qu’à banaliser, encourager et étendre l’occupation israélienne de la Palestine, avec la propre collaboration d’une classe politique palestinienne autoritaire et corrompue - Photo : via Jadalyya

Par Yara Hawari

Le « processus de paix » fictif que la conférence de Madrid a lancé il y a 30 ans a eu pour seul effet de permettre et de solidifier l’occupation israélienne de la Palestine.

Du 30 octobre au 1er novembre 1991, une prétendue « conférence de paix » parrainée par les États-Unis et l’Union soviétique s’est tenue à Madrid pour traiter le conflit palestino-israélien. Étaient présents des délégués d’Israël, de Palestine, de Jordanie, du Liban et de Syrie, ainsi que les deux parrains et l’État hôte, l’Espagne.

C’était la première fois que Palestiniens et Israéliens étaient impliqués dans des négociations directes.

La conférence était censée être l’étape préliminaire des négociations de paix entre Israël et la Palestine et elle a ouvert la voie aux accords d’Oslo qui ont été signés deux ans plus tard.

Elle a en réalité jeté les bases du prétendu « processus de paix » – le paradigme dominant pour la résolution des conflits entre Israéliens et Palestiniens, et trente ans plus tard, nous pouvons affirmer avec certitude que cette initiative n’a pas rapproché les Palestiniens de l’autodétermination… Elle a plutôt permis à Israël de renforcer son système de domination.

Bien que Palestiniens et Israéliens étaient supposés négocier sur un pied d’égalité à Madrid, ils n’ont guère été traités sur un pied d’égalité.

Lire l’article complet ICI.