Indicateurs de l’impact global du mouvement BDS : juillet – décembre 2024

mercredi 8 janvier 2025

Comité National Palestinien pour le boycott d’Israël (BNC) 07/01/25Analyses BDS | Communiqués du BNC

Merci d’agir et de rester solidaire de notre lutte non violente contre le génocide israélien et le régime sous-jacent d’apartheid, de colonialisme de peuplement et d’occupation militaire, et pour la liberté, la justice et l’égalité du peuple palestinien !

Depuis le début de la guerre génocidaire d’Israël contre 2,3 millions de Palestinien·nes dans la bande de Gaza occupée et assiégée, l’impact du mouvement BDS s’est considérablement accru dans le monde entier et a commencé à influencer les politiques de certains États.

Au cours du second semestre 2024, les campagnes et analyses BDS ont connu une croissance sans précédent en termes de popularité et d’impact mesurable. Le mouvement, avec ses nombreux partenaires mondiaux, a intensifié la pression sur les décideurs politiques pour mettre fin à la complicité des États et des entreprises dans les crimes de guerre, les crimes contre l’humanité et le génocide commis par Israël, en intégrant son analyse désormais largement acceptée qu’Israël est un État d’apartheid. Le mouvement BDS a également joué un rôle indispensable en généralisant des sanctions ciblées et légales à l’encontre d’Israël, en particulier un embargo complet et bilatéral sur les armes, en respect des obligations légales en vertu du droit international.

Cet impact a été accentué au second semestre 2024 par l’arrêt historique de la Cour Internationale de Justice (CIJ) qui a déclaré Israël coupable d’apartheid à l’égard des Palestinien·nes et a jugé illégales son occupation militaire et l’annexion du territoire palestinien. Les ramifications juridiques de cet arrêt ont été succinctement résumées par Craig Mokhiber, ancien haut fonctionnaire des Nations Unies chargé des droits humains : « L’arrêt de la CIJ sur l’occupation israélienne, qui fait autorité, montre clairement que le boycott, le désinvestissement et les sanctions contre l’occupation, la colonisation et l’apartheid israéliens ne sont pas seulement un impératif moral, mais aussi une obligation légale ».

En septembre, l’Assemblée Générale des Nations Unies (AGNU) a voté à une écrasante majorité en faveur de sanctions à l’encontre d’Israël, pour la première fois en 42 ans. Il appartient désormais aux citoyen·nes du monde entier de faire pression sur leurs gouvernements pour qu’ils joignent le geste à la parole et qu’ils coupent les liens militaires, imposent un embargo sur l’énergie et imposent des sanctions ciblées significatives à Israël afin de mettre fin à son génocide contre 2,3 millions de Palestinien·nes à Gaza et à son régime sous-jacent de colonialisme de peuplement, d’occupation militaire illégale et d’apartheid.

En décembre, une étude approfondie d’Amnesty International, la plus grande organisation internationale de défense des droits humains, a conclu qu’Israël commettait effectivement un génocide à Gaza.

Bien que la plupart des développements ci-dessous aient été influencés par d’autres facteurs, le mouvement BDS a bien entendu joué un rôle indéniable dans leur réalisation. Pour les impacts du mouvement BDS de janvier à juillet, cliquez ici https://bdsmovement.net/BDS_Impacts...

INDICATEURS D’IMPACT (un échantillon représentatif de nombreux développements similaires) : https://www.bdsfrance.org/indicateu...

(1) ONU, organisations internationales et régionales :
Dans le contexte du génocide israélien en cours, l’analyse du régime israélien de colonialisme, d’apartheid et d’occupation militaire et l’obligation de lui imposer des sanctions légales, toutes deux défendues par le mouvement BDS depuis près de deux décennies, se sont répandues comme jamais auparavant :

En juillet 2024, plus de 30 expert·es des droits humains des Nations Unies ont appelé les États à respecter la décision de la CIJ, selon laquelle l’occupation israélienne est illégale, en imposant des sanctions et un embargo militaire à Israël.

En septembre, l’AGNU a voté à une écrasante majorité en faveur de l’imposition de sanctions à Israël, pour la première fois en 42 ans.

Toujours en septembre, l’adhésion d’Israël à la Fédération Internationale des Étudiant·es en Médecine a été suspendue pour deux ans. La suspension, en réponse à une demande de l’Association Brésilienne des Étudiant·es en Médecine, est due à la « guerre d’Israël contre Gaza, aux accusations de génocide et à l’absence de morale et de valeurs humaines ».

En novembre, le sommet conjoint de l’Organisation de la Coopération Islamique (OCI) et de la Ligue des États Arabes a adopté une initiative appelant à un embargo militaire sur Israël. L’OCI (en plus de l’Afrique du Sud et du Belize, entre autres) a appelé à la reconstitution du Comité Spécial des Nations Unies contre l’Apartheid, ce qui est une demande du mouvement BDS et de la société civile palestinienne dans son ensemble depuis 2020.

En novembre, la Commission Africaine des Droits Humains et des Peuples, en réponse aux appels du BDS, a adopté la première résolution sur la Palestine en 24 ans, appelant les États africains à mettre fin à leur complicité et à garantir la responsabilité.

À la suite de campagnes de pression, Israël n’a pas été invité à la cérémonie du prix Nobel à Stockholm, qui s’est déroulée le 10 décembre.

Lire la suite de l’article  : https://ujfp.org/indicateurs-de-lim...

Date d’origine : 02/01/2025
Auteur : Comité National Palestinien BDS (BNC)
Source : Site du BNC via UJFP


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