Israël-Palestine. Petit lexique à usage des journalistes (et des autres)

mercredi 2 juin 2021

Avec l’actualité palestinienne qui revient sur le devant de la scène, le retour d’un champ lexical médiatique, relayé par les réseaux sociaux s’est imposé comme une norme. Or, nombre de ces termes qui ne sont plus interrogés posent problème, car ils relayent une rhétorique israélienne marquée. Et très contestable.

➞ « Guerre » ou « conflit ». Un conflit ou une guerre est censé opposer les armées de deux États ou deux entités de force plus ou moins égales. Or, d’une part, il n’y a pas d’État palestinien et par conséquent pas d’armée palestinienne ; d’autre part, l’armée israélienne détient la 17e place dans le classement mondial des forces militaires. Elle est également l’armée la plus puissante du Proche-Orient. Le budget de défense israélien s’élève à 12,9 milliards de dollars (10,6 milliards d’euros), soit 5,2 % du produit intérieur brut. Le nombre de victimes de part et d’autre le traduit : en mai 2021, après une dizaine de jours de bombardement israélien sur Gaza et de tirs de missiles du Hamas, on dénombre plus de 230 morts côté palestinien, et 12 côté israélien.

« Arabes israéliens », « Arabes de l’intérieur » ou « Arabes de 1948 ».
« Tsahal ».
« Guerre des Six-Jours »
« Propalestinien ».
« Retour au calme » ou « retour à la paix »

Sarra Grira > 24 mai 2021

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