Israël : un député du Likoud menace les Palestiniens d’un nettoyage ethnique

lundi 2 mai 2022

C’est dans l’occupation et l’oppression qu’il faut rechercher les véritables causes des trois attaques qui en quelques jours se sont produites en Israël. Alors pourquoi la seule réponse d’Israël est-elle de rajouter de l’oppression ?

Source : Blog Jonathan Cook
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

Trois attaques palestiniennes distinctes et meurtrières dans des villes israéliennes en une semaine ont suscité une réponse prévisible. L’armée israélienne a déployé un grand nombre de soldats supplémentaires en Cisjordanie et autour de Gaza, des territoires palestiniens déjà soumis à des décennies d’occupation militaire brutale.

Mais le fait que, de manière inhabituelle, deux des attaques aient été perpétrées par des citoyens israéliens – membres d’une importante minorité palestinienne dont les droits sont sévèrement limités et inférieurs à ceux de la majorité juive – a considérablement augmenté les enjeux pour la droite israélienne.

Au total, 11 Israéliens sont morts dans les attaques perpétrées à quelques jours d’intervalle dans les villes de Beersheba, Hadera et Bnei Brak, une banlieue de Tel Aviv. Les forces israéliennes, à la gâchette facile, ont tué trois Palestiniens dans des incidents séparés jeudi, dans le sillage immédiat des attaques.

Ces attaques meurtrières ont été l’occasion pour Naftali Bennett, le leader d’extrême droite qui a arraché son poste de Premier ministre à Benjamin Netanyahu l’été dernier, de prouver sa crédibilité à la principale composante de son parti : les colons juifs déterminés à chasser les Palestiniens de leurs propres terres et à récupérer un prétendu droit de naissance biblique.

Dans une déclaration par vidéo, Bennett a déclaré à « quiconque possède un permis de port d’arme » – c’est-à-dire la très grande majorité des citoyens juifs – que « c’est le moment de porter votre arme ». Et comme si cela ne suffisait pas, il a poursuivi en annonçant que le gouvernement envisageait « un cadre plus large pour impliquer les volontaires civils qui veulent aider et être utiles. »

La violence de rue

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