La jeunesse palestinienne : du désespoir à la violence

mardi 14 février 2023

Au Proche-Orient, l’année 2023 débute dans la violence et fait craindre une escalade. Le 26 janvier, neuf Palestiniens meurent dans le camp de Jénine suite à un raid de l’armée israélienne présenté par Tsahal comme une opération visant à « briser l’insurrection naissante ». Le 27 janvier, le Hamas riposte avec des tirs de roquettes, auxquels l’armée israélienne réplique le jour même avec des frappes sur Gaza qui tuent au moins dix Palestiniens.

Voir l’image ICI. Les forces israéliennes tirent des gaz lacrymogènes pour disperser des manifestants palestiniens qui protestent contre l’expropriation de terres palestiniennes à l’entrée nord de la ville de Ramallah, en Cisjordanie, le 26 janvier 2023. Ahmad Gharabli/AFP

Plus tard dans la même journée, un Palestinien de 21 ans ouvre le feu près d’une synagogue à Jérusalem-Est. Il tue sept civils avant d’être abattu. Le lendemain, deux Israéliens sont blessés par un Palestinien de 13 ans dans une nouvelle fusillade à Jérusalem-Est.

Dans cette énième escalade de violence, un fait attire particulièrement l’attention : l’âge des assaillants palestiniens. À 21 ans et 13 ans, comment ont-ils pu en arriver là ? En Palestine, la nouvelle génération est encore plus désespérée que les précédentes. La jeunesse n’a plus d’espoir auquel se raccrocher : elle ne croit ni à une solution politique, ni à une quelconque façon d’obtenir une paix durable, ni à un soutien réel sur la scène internationale. Cette absence de perspectives est une explication majeure au fait que certains vont jusqu’à prendre les armes.

Absence d’espoir politique

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