La mort d’une journaliste et l’exigence de la vérité

vendredi 13 mai 2022

L’armée israélienne et les responsables palestiniens se renvoient la responsabilité de la mort Shireen Abu Akleh, reporter vedette d’Al-Jazira. Seule une enquête indépendante et internationale permettrait d’éviter de nauséabondes manipulations.

Shireen Abu Akleh faisait son métier, mercredi 11 mai. La journaliste de la chaîne qatarie Al-Jazira était venue au plus près des faits couvrir une incursion israélienne dans la ville de Jénine, en Cisjordanie occupée, lorsqu’elle a été tuée d’une balle à la tête. Elle portait au moment du drame un gilet pare-balles frappé du mot « Press » et un casque.
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Les témoins, des collègues de la journaliste, dont l’un a été également blessé, ont immédiatement mis en cause les tirs de soldats israéliens. Les autorités israéliennes ont initialement dédouané les militaires en opération, rappelant qu’ils traquaient des militants du Hamas, alors qu’Israël fait face à une vague d’attentats meurtriers perpétrés sur son territoire. Elles ont évoqué au contraire la responsabilité de miliciens palestiniens. En fin de journée, le ministre de la défense, Benny Gantz, s’est montré bien moins affirmatif.

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