Le CRIF, chef d’orchestre du tapage médiatique 2/3

mercredi 25 août 2021

René Naba, 5 mars 2019

« Je veux que le CRIF soit l’atout maître d’Israël » – Richard Prasquier Juin 2010

« Je veux que le CRIF soit l’interlocuteur essentiel de l’état » – Nicolas Sarkozy, Président de la République française Juin 2010

Le CRIF, dont le dîner annuel constitue un haut lieu du rituel de la France laïque est le chef d’orchestre de ce groupe de pression. Un vrai lobby de la République. Sur jouant de sa représentativité, surfant sur la vague arabophobe et islamophobe résultant des attentats terroristes des groupements islamistes parrainés par l’OTAN, le Conseil Représentatif des Institutions Juives de France s’est érigé en arbitre des élégances françaises, adoubant les personnalités politiques, qu’il agrée aux agapes de son dîner annuel …

En fonction de leur allégeance à la politique israélienne et non en fonction de leur représentativité nationale, excluant ainsi de la liste de ses convives Jean Luc Mélenchon, une personnalité d’envergure nationale, de même que le Parti Communiste Français, nonobstant son glorieux passé historique dans son combat contre le nazisme. Curieux qu’un organisme dont des membres ont été exclus de la communauté nationale en raison de leur religion, recourt au même procédé de l’exclusion.

S’embourbant dans ses amalgames et ses contradictions, le CRIF, à tout le moins son président de l’époque Roger Cukierman, se félicitera de la percée de président du Front National, Jean Marie Le Pen, au 2me tour de la présidentielle française de 2002, la considérant comme une « leçon aux Arabes », tout en conviant à sa table des « rented negroes » de la communauté musulmane pour leur fonction supplétive à la politique de domestication israélienne de toute forme de contestation à leur annexion rampante de la Palestine, à l’exemple de Hassan Chalghoumi.

Un organisme qui s’autorise à organiser des levées de fonds « pour le bien être du soldat israélien » de l’armée de la puissance occupante de la Cisjordanie et de Gaza, mais qui foudroie de l’accusation de « terrorisme » toute collecte en faveur des réfugiés palestiniens, des orphelins et des familles des dizaines de milliers de prisonniers palestiniens du fait de la politique ultra répressive israélienne. Des contre feux aux aspects hideux de la politique israélienne et des passe-droits des personnalités de la communauté juive.

Tout le monde garde présent à l’esprit, la défense tous azimut de Dominique Strauss Khan embourbé dans les affres de la moquette du Sofitel à New York, dont un homonyme, Jean François Khan, ira jusqu’à assimiler son comportement à un « troussage de domestique », réhabilitant pour les besoins de la cause de son coreligionnaire, le « droit de cuissage » du code noir de l’esclavage, de même que la défense pathétique du premier époux de l’épouse bafouée, malgré la réputation de récidiviste de ce prédateur sexuel…….La meilleure façon en somme d’accréditer l’idée d’un lobby juif occulte en France. Mais là aussi, chut. Le souligner, c’est faire preuve d’antisémitisme.

Contrairement aux pays arabes qui avancent sur la scène française en ordre dispersée, voire en rivalité, et depuis la séquence dite du « printemps arabe », en 2011, en guerre d’autodestruction, les organisations juives chassent en meute.

Le quadrillage de la communauté juive de France, de l’ordre de 500.000 personnes, s’est fait selon un déploiement arachnéen avec un maillage combinant instances religieuses, organisations socio professionnelles de nature communautariste : la section française du Congrès Juif Mondial, « bras diplomatique du peuple juif », Grand Rabinat, Consistoire de Paris, Fonds Social Juif Unifié, Appel Juif Unifié de France, Association des Jeunes Avocats Juifs de France, Association des Médecins Israélites de France, Association Européenne pour la Culture Juive, Association des Sourds Juifs de France, Association humanitaire de la Communauté Juive.

A cela s’ajoute, une kyrielle d’autres organisations : Cercle de Généalogie Juive, Association des Etudiants Juifs de France, Mémorial de la Déportation des Juifs de France, BEIT HAVERIM, GROUPE JUIF LGBT de France ; Ainsi que le WISO, Organisation internationale des femmes sionistes (en anglaisWomen’s International Zionist Organization), plus connue sous le sigle WIZO ;

Avec leurs vecteurs d’accompagnement médiatique, L’Arche, et Tribune Juive, pour la presse écrite, Radio J, Radio Shalom, et RCJ pour les médias audiovisuels et leur appendice « Causeur.fr » le web magazine d’Elizabeth Lévy.

Leur tête de gondole, l’empire médiatique du milliardaire franco-israélien Patrick Drahi (I24, BFM, RMC, L’EXPRESS et l’écharpe rouge de son éditorialiste Christophe Barbier réputé pour sa sempiternelle rengaine sur « Israël, bastion avancée du Monde libre », LIBERATION, et sa prise de guerre Hala Kodmani, la propre fille de l’ancien ambassadeur de Syrie en France, en charge de l’intoxication psychologique de l’opinion française dans la guerre de destruction de son pays d’origine.

Gatestone, Mossad, Sayanim.

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