Les crimes israéliens en Palestine du 30 décembre au 5 janvier

mercredi 12 janvier 2022

Vendredi matin, dernier jour de l’année, Amir Rayyan (36 ans), père de cinq enfants, demande à son beau frère Omar Abu Ali de le conduire en voiture jusqu’à l’arrêt d’autocar de Haris, au nord de Salfit. Il se rend à l’hôpital où il suit un traitement pour des troubles psychologiques. Parvenu à destination, il descend de voiture et se précipite vers l’arrêt qu’il n’atteindra jamais : sans sommation, des soldats postés au carrefour le criblent de balles et le laissent se vider de son sang jusqu’à ce que mort s’ensuive. Dans la foulée, l’armée bloque le carrefour et arrête Omar ainsi que son cousin Mohammed, l’autre passager du véhicule.L’occupant justifie cet assassinat par l’excuse bateau d’une tentative d’attaque au couteau mais se montre incapable d’exhiber la moindre preuve, pas plus le couteau en question qu’une quelconque vidéo, alors que ce carrefour est truffé de caméras de surveillance. En plus, Amir a été tué à bonne distance des soldats, endroit où il n’aurait présenté aucun danger quand bien même il aurait été porteur d’un sabre de samouraï !



Toutes les brèves du site