Meurtre de Shireen Abu Akleh : peut-on "entendre les deux camps" ?

vendredi 27 mai 2022

La journaliste Shireen Abu Akleh, figure star de la chaîne qatarie Al-Jazeera, a été tuée d’une balle dans la tête alors qu’elle couvrait une opération militaire israélienne. Ses collègues, témoins de l’attaque, décrivent aussitôt une scène sans "aucune confrontation" hors de l’assaut israélien, et imputent son meurtre à l’armée israélienne. Pourtant, les grands médias occidentaux, le "New York Times" en tête, ont largement titré sur des "affrontements" inexistants, se refusant à trancher malgré les témoins puis les éléments matériels. Ses funérailles attaquées par la police israélienne ont ensuite donné lieu au même attentisme journalistique.

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La journaliste américano-palestinienne Shireen Abu Akleh était ""la voix des événements en Palestine"", selon l’hommage qui lui a été rendu par son employeur, Al-Jazeera. Originaire de Jérusalem et correspondante en territoires israélien et palestinien pendant 25 ans pour la chaîne, elle a été tuée sur le terrain le 11 mai 2022, alors qu’elle faisait un reportage à Jénine, en Cisjordanie. Selon Al-Jazeera, qui annonce son décès tôt dans la matinale du 11 mai, Shireen Abu Akleh ""a été tuée alors qu’elle couvrait des raids de l’armée israélienne"" à Jénine. Elle ""portait un gilet pare-balles indiqué « presse » et se trouvait avec d’autres journalistes lorsqu’elle a été tuée"", précise la chaîne, qui ajoute que le ministère palestinie...

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