Un document de la ville de Marseille qui met la presse sioniste en émoi !

dimanche 23 février 2020

Mairie de Marseille : Tel Aviv est en “Ex-Palestine !”

Le BNVCA a été requis par un administré de la ville de Marseille qui a reçu un document émanant du service de gestion des listes électorales de cette commune.

Il s’agit de la notification d’inscription sur la liste électorale du requérant natif de Tel Aviv.

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"Ce document situe sa ville natale, Tel Aviv, non pas en Israël mais en ex Palestine."

Selon les renseignements recueillis auprès du service concerné, l’erreur involontaire proviendrait soit du Quai d’Orsay soit de l’INSEE.

Le BNVCA a décidé de protester énergiquement et demande tant à la Direction de l’INSEE qu’au Ministre des Affaires Étrangères de faire rectifier cette erreur d’une part et de vérifier d’autre part les raisons pour lesquelles l’informatique aurait inscrit ces fausses mentions.

Source : JForum.fr

Qui est le BNCVA ?
Le "Bureau National de Vigilance contre l’Antisémitisme" (BNVCA) n’a rien à voir avec son titre. C’est en fait une officine dont l’unique animateur connu Sammy Ghozlan est un militant politique dont les orientations sont totalement opposées à toute forme d’antiracisme. Il n’y a qu’à aller voir son site pour s’en convaincre.

Le BNVCA est un lobby de soutien inconditionnel aux gouvernements israéliens quels qu’ils soient. Il assimile systématiquement toute critique de l’Etat d’Israël à de l’antisémitisme. Il essaie par la menace et l’intimidation d’empêcher la dénonciation des politiques israéliennes de colonisation, d’occupation, d’apartheid et d’épuration ethnique. Il essaie de criminaliser toutes les actions de soutien aux droits du peuple palestinien et notamment les actions de BDS (boycott, désinvestissement, sanctions) qualifiés selon lui de « discrimination raciale » et d’« incitation à la haine et à la violence »

A 3 reprises, le BNVCA est intervenu récemment :

1) A Paris contre une exposition organisée par la Mairie du 19ème, le Comité Palestine du 19ème et l’UJFP sur les Bédouins d’Israël dénonçant les destructions de villages et l’expulsion des habitants de leur terre. L’exposition a été conçue par l’UJFP à partir du travail de photographes israéliens, en coopération avec des associations israéliennes et avec le soutien d’Amnesty International. Il est à noter que, malgré ces menaces , le Maire, au nom de la liberté d’expression, a maintenu son autorisation. Nous ne pouvons que l’en féliciter.

2) A Toulouse contre l’annonce d’un meeting de soutien à la résistance palestinienne . Par contre dans ce cas, la direction de l’Université, sur pression de la ministre Fioraso, a retiré l’autorisation alors qu’elle avait tout le pouvoir de résister à ces pressions abjectes. Le meeting a pu se dérouler à la date prévueau local toulousain du NPA (Nouveau Parti Anticapitaliste)

3) En déposant une plainte contre une pétition de footballeurs professionnels exprimant leur « solidarité avec le peuple de Gaza qui vit depuis trop longtemps en état de siège, et dont on refuse les droits humains les plus fondamentaux »
Source UJFP