« WASHINGTON A PLUS QU’ÉGALÉ LES CRIMES D’ISRAËL ET DES SAOUDIENS »

dimanche 21 août 2022

Les États-Unis, l’Arabie saoudite et Israël, responsables de fiascos militaires, de centaines de milliers de morts et d’innombrables crimes de guerre au Moyen-Orient, envisageraient désormais d’attaquer l’Iran.

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L’accord de 2015 sur les armes nucléaires iraniennes — ou Plan d’Action Global Conjoint (Joint Comprehensive Plan of Action - JCPOA) — saboté par Donald Trump, n’a jamais été aussi loin d’être relancé. Le commandement central américain (CENTCOM) étudie les options d’attaque dans le cas où Téhéran semblerait prêt à disposer de l’arme nucléaire et où Israël — qui s’oppose aux négociations entre les États-Unis et l’Iran — effectuerait des frappes militaires.

Lors de sa visite en Israël, Joe Biden a assuré au Premier ministre Yair Lapid que les États-Unis étaient « prêts à recourir à tous les éléments de leur puissance nationale », y compris la force militaire, pour empêcher l’Iran de fabriquer une arme nucléaire.

L’Arabie saoudite, Israël et les États-Unis fonctionnent comme une troïka au Moyen-Orient. Le gouvernement israélien a construit une alliance étroite avec l’Arabie saoudite — pays qui, rappelons-le, a engendré 15 des 19 pirates de l’air des attentats du 11-Septembre, et qui a été un sponsor prolifique du terrorisme international, soutenant le djihadisme salafiste, socle d’Al-Qaïda, et des groupes tels que les talibans afghans, le Lashkar-e-Taiba et le Front Al-Nosra.

Les trois pays ont travaillé de concert pour soutenir le coup d’État militaire de 2013 en Égypte, dirigé par le général Abdel Fattah al-Sisi, qui a renversé le premier gouvernement démocratiquement élu du pays. Il a emprisonné des dizaines de milliers de détracteurs du gouvernement, notamment des journalistes et des défenseurs des droits humains, sur la base d’accusations à caractère politique. Le régime de Sisi collabore avec Israël en maintenant sa frontière fermée aux Palestiniens, piégeant ces derniers dans la bande de Gaza, l’un des endroits les plus densément peuplés et les plus pauvres de la planète.

Israël, seule puissance nucléaire du Moyen-Orient, a mené une campagne incessante d’attaques clandestines contre les sites nucléaires et les scientifiques du secteur nucléaire iraniens. Quatre scientifiques iraniens ont été assassinés, vraisemblablement par Israël, entre 2010 et 2012. En juillet 2020, un incendie attribué à une bombe israélienne a endommagé le site nucléaire iranien de Natanz. En novembre 2020, Israël a utilisé des mitrailleuses télécommandées pour assassiner le plus grand scientifique iranien dans le domaine du nucléaire. En janvier 2020, les États-Unis ont assassiné le général Qassem Soleimani, chef de la force d’élite iranienne Quds Force, ainsi que neuf autres personnes, dont un personnage clé de la coalition anti-État islamique, Abu Mahdi al-Muhandis. Des missiles ont été tirés sur son convoi, près de l’aéroport de Bagdad, grâce à un MQ-9 Reaper.

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