"Inch’allah peut-être" : la websérie documentaire qui raconte la jeunesse palestinienne

mardi 9 juillet 2019

"Inch’alla peut-être" est une websérie documentaire qui nous emmène dans les pas de 7 jeunes Palestiniens à la fin de leurs études. Entre eux se dessinent alors les mêmes questions qu’ils se posent à propos de leur pays : partir ou rester ? S’aimer ou se quitter ?

Partir ou rester ? Diaa, Farah, Hamza, Asmahan, Dana et Lourd, doivent décider. Cette bande de potes Palestiniens s’est constituée en licence de français à l’université de Ramallah. Ils sont aujourd’hui un groupe soudé. Qu’ils soient féministes, conservateurs, timides ou exubérants, ils s’apprêtent à prendre des chemins différents. Certains vont partir étudier en France, d’autres vont rester en Palestine.

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Ces destins, la réalisatrice Sophie Vernet a décidé de les filmer pendant un an, de la remise des diplômes en Palestine aux doutes existentiels sur le pays dans lequel ils veulent continuer leur vie, pour en tirer une web-série en 9 épisodes d’une quinzaine de minutes chacun.

« Inch’allah peut-être » car ici, tout est au conditionnel. « On sait jamais combien de temps ça va prendre. Un checkpoint, une route fermée, alors on vit au présent », écrit la réalisatrice dans le communiqué. C’est le quotidien de la Palestine. La guerre est partout. Et pourtant, étonnamment, jamais visible. C’est par le quotidien, les moments d’attente, les messages envoyés sur WhatsApp ou les contradictions et les incompréhensions de tous les jours que se dessine en filigrane le conflit israélo-palestinien.

Dans sa série, la réalisatrice s’attache surtout à montrer les questionnements d’une jeunesse finalement très proche de la notre avec ses histoires d’amour, ses embrouilles de potes, son racisme, ses déceptions et ses espoirs. Car à Jericho comme à Foix, en Ariège, où l’une des protagonistes se retrouve pour faire ses études, les doutes et les questions sont les mêmes. Découvrez l’épisode 1 :

Après chaque épisode (aux titres évocateurs tels que « Oui, il y a des noirs en Palestine », « J’ai aimé une fille au checkpoint » ou encore « J’suis barmaid à Ramallah »), continuez à fréquenter la bande de potes via l’instagram de la série ou leur page Facebook, où ils discutent régulièrement égoïsme, famille ou romantisme dans des débats amicaux.
Inch’allah peut-être en accès libre sur Slash, la plateforme numérique de France TV.

Mathias Chaillot
Chef de rubrique, responsable du numérique de NEON

Source : néonmag.fr