Chris­tiane Hes­sel et Amir Has­san à Nimes pour venir par­ler du blo­cus im­posé à la bande de Gaza.

samedi 25 février 2017 : 19h00

Témoi­gnage à Nimes

Ce sa­medi à 19h à la Mai­son du Pro­tes­tan­tisme, Chris­tiane Hes­sel et Amir Has­san se­ront pré­sents pour venir par­ler du blo­cus im­posé à la bande de Gaza.

Or­ga­ni­sée par L’as­so­cia­tion France Pa­les­tine So­li­da­rité Nîmes, l’Union Juive fran­çaise pour le Paix , Les Femmes en noir Nîmes, la ligue des Droits de l’homme Uzès et Sainte Anas­ta­sie, les ques­tions es­sen­tielles se­ront po­sées aux deux té­moins pré­sents : Com­ment vivre, se ra­vi­tailler, se soi­gner mais aussi com­ment sup­por­ter le si­lence de la com­mu­nauté ? Rap­pe­lons que la bande de Gaza est sous blo­cus im­posé par l’oc­cu­pant is­raé­lien de­puis 2007, dé­truite à 80% en 2014 et tou­jours en l’état.

Épouse de Sté­phane Hes­sel, Chris­tiane Hes­sel est Pré­si­dente d’hon­neur de l’as­so­cia­tion EJE (Les En­fants, le Jeu, l’Édu­ca­tion), an­tenne pa­les­ti­nienne de La Voix de l’en­fant. Dans ce cadre elle voyage ré­gu­liè­re­ment dans les ter­ri­toires oc­cu­pés de Pa­les­tine, no­tam­ment à Gaza. Amir Has­san, jeune au­teur-poète pa­les­ti­nien de Gaza, y a ren­con­tré à l’age de 18 ans le couple Hes­sel. Quelques an­nées plus tard, Amir a re­trouvé Chris­tiane à Paris. S’est construit une ami­tié riche de leurs dif­fé­rences, de gé­né­ra­tions, de culture, de leurs en­ga­ge­ments res­pec­tifs.

En 2012, avec son texte « Ici, c’est Gaza », Amir a rem­porté le Prix spé­cial du Jury lors du concours de nou­velles or­ga­nisé par « Écri­ture en li­berté en Pa­les­tine » qui ré­com­pense tous les ans une dou­zaine de jeunes au­teurs pa­les­ti­niens fran­co­phones. Il s’ est ins­tallé à Paris mal­gré un sta­tut pré­caire. Il par­tage au­jour­d’hui son temps entre en­sei­gne­ment de l’arabe, écri­ture, par­ti­ci­pa­tion à des confé­rences et ma­ni­fes­ta­tions cultu­relles au­tour de la Pa­les­tine. Amir Has­san n’a pas ou­blié cette bande de terre na­tale aux confins de la Mé­di­ter­ra­née orien­tale. Il a ra­conté la vie quo­ti­dienne or­di­naire d’une jeu­nesse qui s’en­nuie, des en­fances en­fer­mées, une vie sans plai­sirs, sous les bombes, ryth­mée par les cou­pures d’élec­tri­cité, le manque d’eau et les dis­tri­bu­tions de l’aide ali­men­taire sans la­quelle les ha­bi­tants ne sur­vi­vraient pas

Un mes­sage uni­ver­sel

16 sep­tembre 2016 , l’un des Ba­teaux des Femmes pour Gaza vogue vers la Corse. A Ajac­cio, Cor­sica Pa­les­tine at­tend ces femmes, d’une quin­zaine de pays du monde en­tier, por­teuses d’un mes­sage : le blo­cus de Gaza est illé­gal et in­hu­main, met­tant les deux mil­lions de Pa­les­ti­niens et Pa­les­ti­niennes qui vivent là dans une si­tua­tion dé­sas­treuse. Après 10 ans de blo­cus, de mul­tiples at­taques mi­li­taires me­nées par l’ar­mée d’oc­cu­pa­tion is­raé­lienne, si Gaza est tou­jours de­bout c’est, il faut leur rendre grâce, aux femmes, cou­ra­geuses, ré­sis­tantes au quo­ti­dien.

C’est à elles que de­puis le « Ba­teau des Femmes pour Gaza » les ba­te­leuses ont rendu hom­mage prou­vant que la so­li­da­rité in­ter­na­tio­na­liste existe por­tée par ces mil­lions de femmes dans le monde en so­li­da­rité des peuples avec celui de Pa­les­tine. Forme d’hymne à la jus­tice, pour que le droit prime sur la force !


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