liberez tous les prisonniers palestiniens.

jeudi 20 janvier 2022 : 18h00

Marseille
> Palestine Solidarity : Free all Palestinian Prisoners
> 6:00 pm
> Préfecture des Bouches du Rhône
> Marseille
> Organized by Rouges Vifs / ANC 13 and PCF 13
> Facebook : https://www.facebook.com/events/325854319407399/
> Faisant partie d’une campagne mondiale et d’un ensemble de manifs dans un grand nombre de villes.

Notre rassemblement de ce soir s’inscrit dans la semaine internationale de soutien aux 4500 prisonniers Palestiniens dont des centaines d’enfants. On est obligés à leur sujet de ne pas être plus précis tant leur nombre évolue constamment et tant l’occupant israélien fait tout pour cacher les vrais chiffres. Ce qui est sûr en tout cas et que nul ne peut masquer une réalité accablante : en 20 ans ce sont plus de 12000 enfants qui sont passés par les geôles israéliennes : et certains parlent encore de démocratie quand ils parlent de l’occupant sioniste !

Notre motivation est, comme l’indique notre texte d’appel, multiple.

Tout d’abord il y a eu la reprise des bombardements sur Gaza dès le 1er janvier. Reprise venant après des bombardements multiples en 2021 au point que même un journal comme Le Monde peu suspect de sympathie exagérée avec le peuple Palestinien, a été obligé de titrer « sous les bombardements, la peur et la dévastation ». Reprise des bombardements malgré les appels à la retenue des autorités de Gaza et malgré la période du nouvel an normalement synonyme d’échange de bons vœux. Cette attaque motivée par des objectifs fallacieux intervient au même moment où démarre la construction de plus de 3000 logements pour les colons en Cisjordanie, construction elle-même désavouée, mais sans sanction, y compris par le plus fidèle allié d’Israël, les USA.
Il y a ensuite ce scandale des prisonniers et prisonnières politiques Palestiniennes, et pour 500 d’entre eux en prison sans jugement et sans connaître le jour de l’issue de leur peine. C’est le cas de Hisham Abou Hawash, homme de 40 ans, père de famille de 5 enfants qui a été obligé de faire 141 jours de grève pour simplement connaître le jour de sa libération et arracher la date du 26 février pour celle-ci.
Parmi ces prisonniers la campagne internationale a ciblé particulièrement Ahmad Sa’Adat, secrétaire général du FPLP, le Front Populaire de Libération de la Palestine, pour une raison bien simple : le 15 janvier cela a fait 20 ans que Ahmad a été emprisonné suite à l’assassinat d’un ministre israélien d’extrême droite adepte de l’expulsion massive de tous les Palestiniens vivant dans la région sans qu’il soit démontré qu’Ahmad ait participé à cet assassinat politique.
Symboliquement aussi, l’ensemble des organisations a choisi de distinguer deux autres prisonniers. Marwan Barghouti, lui aussi en prison depuis plus de 20 ans. Elu député pendant sa détention, lui aussi présenté par l’autorité israélienne comme un homme ayant « du sang sur les mains » là aussi sans aucune preuve. En France plusieurs villes ont désigné Marwan Barghouti comme citoyen d’honneur, décision plusieurs fois condamnée par des tribunaux qui ont vu là un acte d’antisémitisme notoire pendant qu’une ville comme Paris ne voyait pas contester par la même justice française, sa décision de nommer une place Place de Jérusalem juste après la décision de Trump de désigner cette ville comme capitale.
Enfin comment ne pas parler de Georges Ibrahim Abdallah détenu en France depuis 38 ans, libérable depuis 23 ans et emprisonné en toute illégalité au regard du droit français et du droit international depuis plus de 8 ans sans que l’on ne parle ici d’atteinte aux droits humains ? Détention maintenue à la demande des USA et d’Israël auxquels les gouvernements français ne font pas que se soumettre mais approuvent. Un gouvernement de France qui poursuit de sa haine et de son acharnement l’un des plus vieux prisonniers politiques du monde. Gouvernement qui prétendait même, par la bouche d’Emmanuel Macron, imposer le silence et l’interdiction de manifestation de soutien à Georges au Liban même.
Voilà pour finir la raison de notre présence devant la préfecture, dénoncer le soutien constant de l’Etat Français à la politique d’occupation guerrière d’Israël, soutien qui aboutit à l’approbation des crimes contre l’humanité que perpètre l’occupant en permanence. Notre rassemblement est un cri contre l’indifférence, contre la résignation.
Il dépend de chacun et chacune d’entre nous que cette question de la Palestine fasse partie des sujets au centre des débats politiques de la période électorale qui est engagée. Les organisations unies ce soir appellent les manifestantes et manifestants à redoubler d’efforts pour que la France condamne l’occupation israélienne, en tire toutes les leçons en matière de sanction et libère Georges Ibrahim Abdallah ce qui serait le premier des actes à poser


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