Dernière minute, Jean Paul Chagnollaud souffrant sera remplacé par Bernard Botiveau, le 6 février à Marseille
Dernière minute
Jean Paul Chagnollaud souffrant sera remplacé par Bernard Botiveau
Politologue et arabisant, Bernard Botiveau est directeur de recherche émérite au CNRS (2011) Spécialité : Science politique Monde arabe
Il a été chercheur à l’IREMAM (Aix-en-Provence) Institut de recherches et d’études sur le monde arabe et musulman, enseignant à l’IEP d’Aix-en-Provence et, précédemment, à l’Université de Birzeit (Territoires palestiniens) (1996-1999). Il a été chercheur rattaché au CERMOC (Amman), puis il a dirigé le CEDEJ au Caire jusqu’en 2004.
Bernard Botiveau a publié 4 ouvrages dont l’Etat Palestinien
Bernard Botiveau retrace dans ce cours essai les différentes étapes d’un Etat imaginé bien avant la mise en place, en 1994, d’une Autorité palestinienne à Gaza. Sous l’angle du droit international, il analyse ainsi le rôle de la création d’un Etat palestinien dans le conflit israélo-palestinien.
Conférence de Euromed-IHEDN « Israël/Palestine : la défaite du vainqueur », par Jean-Paul CHAGNOLLAUD, le 6 février à 19h, dans l’amphithéâtre de l’Ecole de la 2ème Chance, 360 chemin de la Madrague-ville à Marseille
Jean-Paul CHAGNOLLAUD est Professeur émérite des universités et directeur de l’Institut de Recherche et d’études Méditerranée et Moyen-Orient (iReMMO) et membre du Conseil scientifique de l’association.
Depuis des années, les gouvernements israéliens successifs et, en particulier, ceux conduits par Benjamin Netanyahou ne tiennent absolument aucun compte de ce que peuvent dire les acteurs et les institutions de la scène internationale, qu’il s’agisse des Etats-Unis, des Européens, des Nations unies ou encore de la Cour internationale de justice. Et cela pour une raison très simple : se sentant en position de force sur tous les plans, ils estiment être les vainqueurs de leur confrontation avec les Palestiniens. Le problème majeur que ces dirigeants refusent de voir est que toute leur politique ne repose en définitive que sur la puissance militaire. Tout est en effet fondé sur le rapport de forces sans qu’il n’y ait jamais eu de volonté de s’inscrire dans le droit. Et le temps ne fait rien à l’affaire. Ce n’est pas parce que cette occupation militaire dure depuis plus de 50 ans qu’elle est devenue légitime...
Un des anciens directeurs du Shin Bet de 2005 à 2011, Yuval Diskin, ne disait pas autre chose :« Je suis connu comme un faucon en matière de sécurité, parce que je sais parfaitement qu’il n’y a pas de place pour la faiblesse dans la région où nous vivons. Mais justement, après toutes ces années pendant lesquelles j’ai lutté contre le terrorisme, après tant de morts et de carnages sur les champs de bataille, dans les rues et les villes d’Israël, les ruelles des camps de réfugiés et des villages de Judée-Samarie, dans la bande de Gaza et au Liban, le temps est venu de comprendre qu’il faut tout faire, absolument tout, afin de trouver une autre voie. Une voie de dialogue et de compromis... ».
Cette autre approche est en effet la seule possible pour parvenir à une véritable stabilisation de la situation par l’établissement d’une paix juste. Elle passe par la négociation et, en dernière instance, par un accord entre les parties fondé sur le droit international comme cela s’est fait avec les traités de paix avec l’Egypte en 1979 et la Jordanie en 1994. Sans cette nécessaire recherche de légitimité par le droit, les victoires remportées sur le terrain demeureront toujours précaires ; et, sur le long terme, elles préfigurent la défaite du vainqueur.
Inscription obligatoire : date limite d’inscription le lundi 5 février au soir.
Accès gratuit pour les membres et les étudiants.
Participation financière pour les auditeurs occasionnels : 10 €
plan d’accès :
Un dîner est organisé après la conférence. Le nombre de places est très réduit. Pour les conditions, voir la PJ ci-dessus. Date limite d’inscription au dîner le mercredi 31 janvier à l’aide du document ci-dessous