GIA : Je ne négocierai pas mon innocence. Je ne renoncerai pas à ma position
La France a posé une nouvelle condition à la libération de Georges Ibrahim Abdalah.
Cette information parue dans le journal libanais « Al Akhbar », le 1 er avril 2021, ne constitue pas un poisson d’avril. Elle serait même risible si elle n’était pas tragiquement révélatrice des turpitudes françaises et de la dépendance de la France à l’égard tant d’Israël que des États Unis.
Au delà du déni de droit constitué par l’incarcération prolongée de Georges Ibrahim Abdallah, la France a posé une nouvelle condition à sa libération. Qu’il fasse acte de contrition…Une repentance en somme, elle qui traîne tant à se repentir de ses crimes coloniaux ; Une condition supplémentaire qui s’ajoute à celle, saugrenue, que son retour au Liban ne donne pas lieu à un accueil populaire, qu’il retourne dans son pays, honteux, et qu’il ne soit pas accueilli en héros.
En 37 ans de captivité, les Français- tous gouvernement confondus- n’ont toujours pas pris l’exacte mesure du personnage : Fier comme un chêne, dur comme un roc, limpide d’une clarté cristalline, incorruptible.
Sa réponse, rapportée par le journal Al Akhbar, a été à son image :