Marseille, capitale de la désinformation ? Laquelle ?
Une association de mémoire instrumentalisée par le CRIF (Conseil Représentatif des Institutions juives de France) ? soi disant pour lutter contre les "fake news" chères à de nombreux dirigeants actuels parmi lesquels Macron, Trump, et bien entendu Netanyahu.
Depuis Mr Valls, et son assimilation de sionisme et antisémitisme, jusqu’à E Macron et son discours de Drancy du 16/07/2017 dans lequel il a déclaré « Nous ne céderons rien aux messages de haine, nous ne céderons rien à l’antisionisme car il est la forme réinventée de l’antisémitisme », nos dirigeants relaient la propagande israélienne qui veut faire passer pour de l’antisémitisme toute critique de l’état d’Israël et de sa politique de colonisation.
L’Alliance Internationale pour le Souvenir de la Shoah (IHRA) – un organisme dont l’objectif est de promouvoir l’enseignement, la recherche et le souvenir de la Shoah - a récemment adopté à l’unanimité de ses 31 membres une définition de l’antisémitisme très fortement suggérée par la propagande israélienne :
“L’Antisémitisme correspond à une certaine perception négative des Juifs, qui peut s’exprimer en tant que haine envers les Juifs. Des manifestations rhétoriques et physiques d’antisémitisme sont dirigées envers des personnes juives et non-juives (mais prises pour) et/ou leurs biens, envers les institutions de la communauté juive et leurs établissements religieux”.
Cette définition ne devrait pas a priori poser de problème, sauf qu’elle s’accompagne d’exemples de manifestations assimilables à de l’antisémitisme, exemples qui citent à plusieurs reprises l’état d’Israël comme institution de la communauté juive prise dans son ensemble.
Dénoncer les turpitudes d’une institution quelle qu’elle soit peut il s’assimiler à du racisme envers les personnes que cette institution représente ? Si la réponse est oui, alors dénoncer les prêtres pédophiles constitue un racisme anti chrétien.
L’état d’Israël est un état qui applique :
une politique d’apartheid en distinguant ses citoyens juifs et non juifs d’après la dernière loi fondamentale adoptée par la Knesset
une politique coloniale en Cisjordanie sous administration militaire en violation du droit international.
une politique de crimes de guerre à Gaza où plus de 180 personnes ont été assassinés depuis le mois de mars 2018, et près de 2000 blessés dont certains handicapés à vie.
Peut on vraiment penser que ces affirmations constituent une manifestation d’antisémitisme ?
Le bureau de Palestine 13.