Soirée à Ales : Vivre dans un camp de réfugiés

samedi 25 février 2017 : 18h00

A l’occasion du 10ème anniversaire de l’association, l’AFPS Alès-Cévennes vous propose une soirée ciné–témoignage-échanges, suivie d’un repas libanais
[*Vivre dans un camp de réfugiés*]
Le 25 février, à Cendras, à partir de 18h,
Salle Nelson Mandela

Avec
- La projection du film de Mahdi Fleifel « A world not ours », tourné au Liban dans un camp de réfugiés palestiniens*,

Vincent et François témoigneront.
Echanges avec vous sur leur récente expérience de formateurs dans les camps de Chatila et Bordj El Barajneh dans le sud du Liban,

- Une exposition-photos réalisée par François,

- Des informations sur la Campagne Boycott, Désinvestissement, Sanctions (BDS), et propositions d’actions citoyennes,

- Un repas libanais (réservations souhaitées) au bénéfice du dispensaire d’Abu Shkhedem

Buvette, pâtisseries orientales (vendues au bénéfice du dispensaire d’Abu Shkhedem), stand artisanat librairie

Tarif du repas (hallal) : adultes 10€, enfant (-10ans) : 5€
Contacts : afpscevennes@yahoo.fr ; tel : 06 69 46 04 78

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*[*A WORlD NOT OURS*], Un film de Medhi Fleifel

Un lieu intime, et souvent humoristique, portrait de trois générations d’exilés dans le camp de réfugiés d’Ein el-Helweh, dans le sud du Liban. Basé sur une multitude d’enregistrements personnels, les archives de la famille, et des séquences historiques, le film est une étude sensible et éclairante de l’appartenance, de l’amitié et de la famille dans la vie de ceux pour qui la dépossession est la norme, et la nostalgie leur vie quotidienne.

Vivre sur un timbre- poste
Des sentiments entremêlés de fascination et d’étonnement nous restent à la sortie de A World Not Ours, documentaire de Mahdi Fleifel consacré au camp palestinien d’Ain el-Helweh… (André Duschêne, La Presse Canada)
A World Not Ours dresse un portrait à la fois drôle et intime de trois générations d’exilés dans un camp de réfugiés d’Ein el- Helweh....Il s’agit de bien plus qu’un portait de famille ; c’est une tentative de préserver la mémoire collective. (Cinéma Excentris)


Chris­tiane Hes­sel et Amir Has­san à Nimes pour venir par­ler du blo­cus im­posé à la bande de Gaza.

samedi 25 février 2017 : 19h00

Témoi­gnage à Nimes

Ce sa­medi à 19h à la Mai­son du Pro­tes­tan­tisme, Chris­tiane Hes­sel et Amir Has­san se­ront pré­sents pour venir par­ler du blo­cus im­posé à la bande de Gaza.

Or­ga­ni­sée par L’as­so­cia­tion France Pa­les­tine So­li­da­rité Nîmes, l’Union Juive fran­çaise pour le Paix , Les Femmes en noir Nîmes, la ligue des Droits de l’homme Uzès et Sainte Anas­ta­sie, les ques­tions es­sen­tielles se­ront po­sées aux deux té­moins pré­sents : Com­ment vivre, se ra­vi­tailler, se soi­gner mais aussi com­ment sup­por­ter le si­lence de la com­mu­nauté ? Rap­pe­lons que la bande de Gaza est sous blo­cus im­posé par l’oc­cu­pant is­raé­lien de­puis 2007, dé­truite à 80% en 2014 et tou­jours en l’état.

Épouse de Sté­phane Hes­sel, Chris­tiane Hes­sel est Pré­si­dente d’hon­neur de l’as­so­cia­tion EJE (Les En­fants, le Jeu, l’Édu­ca­tion), an­tenne pa­les­ti­nienne de La Voix de l’en­fant. Dans ce cadre elle voyage ré­gu­liè­re­ment dans les ter­ri­toires oc­cu­pés de Pa­les­tine, no­tam­ment à Gaza. Amir Has­san, jeune au­teur-poète pa­les­ti­nien de Gaza, y a ren­con­tré à l’age de 18 ans le couple Hes­sel. Quelques an­nées plus tard, Amir a re­trouvé Chris­tiane à Paris. S’est construit une ami­tié riche de leurs dif­fé­rences, de gé­né­ra­tions, de culture, de leurs en­ga­ge­ments res­pec­tifs.

En 2012, avec son texte « Ici, c’est Gaza », Amir a rem­porté le Prix spé­cial du Jury lors du concours de nou­velles or­ga­nisé par « Écri­ture en li­berté en Pa­les­tine » qui ré­com­pense tous les ans une dou­zaine de jeunes au­teurs pa­les­ti­niens fran­co­phones. Il s’ est ins­tallé à Paris mal­gré un sta­tut pré­caire. Il par­tage au­jour­d’hui son temps entre en­sei­gne­ment de l’arabe, écri­ture, par­ti­ci­pa­tion à des confé­rences et ma­ni­fes­ta­tions cultu­relles au­tour de la Pa­les­tine. Amir Has­san n’a pas ou­blié cette bande de terre na­tale aux confins de la Mé­di­ter­ra­née orien­tale. Il a ra­conté la vie quo­ti­dienne or­di­naire d’une jeu­nesse qui s’en­nuie, des en­fances en­fer­mées, une vie sans plai­sirs, sous les bombes, ryth­mée par les cou­pures d’élec­tri­cité, le manque d’eau et les dis­tri­bu­tions de l’aide ali­men­taire sans la­quelle les ha­bi­tants ne sur­vi­vraient pas

Un mes­sage uni­ver­sel

16 sep­tembre 2016 , l’un des Ba­teaux des Femmes pour Gaza vogue vers la Corse. A Ajac­cio, Cor­sica Pa­les­tine at­tend ces femmes, d’une quin­zaine de pays du monde en­tier, por­teuses d’un mes­sage : le blo­cus de Gaza est illé­gal et in­hu­main, met­tant les deux mil­lions de Pa­les­ti­niens et Pa­les­ti­niennes qui vivent là dans une si­tua­tion dé­sas­treuse. Après 10 ans de blo­cus, de mul­tiples at­taques mi­li­taires me­nées par l’ar­mée d’oc­cu­pa­tion is­raé­lienne, si Gaza est tou­jours de­bout c’est, il faut leur rendre grâce, aux femmes, cou­ra­geuses, ré­sis­tantes au quo­ti­dien.

C’est à elles que de­puis le « Ba­teau des Femmes pour Gaza » les ba­te­leuses ont rendu hom­mage prou­vant que la so­li­da­rité in­ter­na­tio­na­liste existe por­tée par ces mil­lions de femmes dans le monde en so­li­da­rité des peuples avec celui de Pa­les­tine. Forme d’hymne à la jus­tice, pour que le droit prime sur la force !