L’Occident complice de l’apartheid israélien, l’exemple du parti travailliste britannique

samedi 31 décembre 2022

Des voix qu’on n’avait pas l’habitude d’entendre commencent à parler de « Juifs fascistes » au pouvoir en Israël, à l’image du grand philosophe israélien Yeshayahou Leibowitz (décédé en 1994) qui avait très tôt parlé de mentalité nazie.

Les rapports venant d’organismes de l’ONU ou d’associations des droits de l’homme s’accumulent pour dénoncer des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité perpétrés contre les Palestiniens. Et pourtant, partout en Occident, des officines complices continuent d’essayer de criminaliser tout soutien aux droits des Palestiniens.

Il y a les États-Unis où l’AIPAC (American Israel Public Affairs Commitee) utilise tous ses moyens pour faire élire ou faire battre les candidats aux élections selon leur position par rapport à Israël.

Il y a la France où le CRIF est à la manœuvre, où le Président, lui-même, assimile grossièrement antisionisme et antisémitisme et où le gouvernement a essayé, sans succès, de dissoudre des associations comme « Palestine Vaincra ».

Il y a l’Allemagne où tous les grands partis politiques, y compris Die Linke, essaient de faire taire tout soutien à la Palestine. Le compte bancaire de l’association « Jüdische Stimme für einen gerechten Frieden in Nahost », association sœur de l’UJFP avec qui elle milite dans le Réseau Juif européen pour une paix juste, a été fermé en décembre 2016 parce que cette association s’est prononcée pour le boycott d’Israël.

Toutes ces initiatives répondent à une demande qui est partie d’Israël : délégitimer les mouvements ou les personnalités défendant les droits des Palestiniens, faire interdire le BDS, utiliser systématiquement l’accusation infamante d’antisémitisme.

Le parti travailliste britannique s’est montré un excellent élève de cette stratégie. En 2015, un vote direct des membres du parti désavoue l’appareil du parti et désigne à une large majorité Jeremy Corbyn comme candidat du parti au poste de Premier ministre. Corbyn, membre d’Amnesty International, a toujours combattu la politique intérieure et la politique étrangère de Tony Blair. Il a manifesté son attention pour la cause palestinienne.

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