Marcher en Palestine, c’est résister
C’est une aventure née de rencontres il y a 4 ans du président du Club alpin français de l’Isère (CAF) et de sa femme lors d’un voyage en Palestine.
De ces rencontres, avec le concours de la SGAP38 (Solidarité avec les Groupes d’Artisans Palestiniens par laquelle nombre de groupes locaux font venir de l’artisanat), et le soutien de collectivités territoriales est née la PAMSD : l’Association palestinienne pour le développement des sports de montagne. Permettre aux Palestiniens de découvrir la marche, de découvrir leur pays en marchant, de se le réapproprier, sa faune, sa flore, sa géographie, sa géologie,…. et leur histoire à travers la marche.
Je vous laisse la découvrir sur leur site sur le dépliant :
Une douzaine de jeunes – garçons et filles du nord au sud de la Cisjordanie - ont maintenant leur diplôme d’accompagnateurs de moyenne montagne – obtenu l’année dernière. La formation s’est déroulée en Palestine et en France - Isère et Savoie.
Deux d’entre eux ainsi que le président de l’association et un guide palestinien à l’origine de l’aventure (Hijazi) étaient les invités du festival de l’Arpenteur pour de très belles journées. Ils ont pu au cours et autour de tables rondes, de rencontres et de ballades, de lectures de poèmes, de repas partagés rendre compte de ce qu’ils développent en Palestine.
J’ai été particulièrement sensible au travail de l’un d’entre eux en direction d’écoles à Bethléem - une d’abord, puis 4 l’année suivante – pour initier les enfants et leurs enseignants au plaisir de la marche, avec organisation de bivouac…
La rencontre entre Palestiniens et étrangers au cours de randonnées est aussi développée.
Marcher, c’est résister ?
À venir : un bloc d’escalade dans le Peace Center de Bethléem en collaboration entre la ville de Grenoble et celle de Bethléem. Les formations pour l’encadrement sont en cours. Ils ont pu apprendre à le monter lors de leur séjour.
Par ailleurs, le guide Hijazi organise des marches à la journée ou plus pour des groupes. Une manière différente de découvrir des secteurs comme celui de Battir/Wadi Fukin, ou le sud de Naplouse, ou les environs d’Hébron mais cela est une autre question.
Anne Tuaillon, Groupe Local AFPS Isère Grenoble