Merci pour vos dons pour Gaza
Un appel du trésorier de Palestine 13
DONS POUR GAZA
Chers amis,
Depuis plusieurs années Palestine 13 a développé des contacts et participe à des projets d’aide à Gaza en lien étroit avec le PRMS, Société médicale et aide sociale de Palestine.
A Gaza, le PMRS gère 3 cliniques, des centres sociaux et participe à de nombreuses activités médicales ou sociales. Le Docteur Yaghi nous a convaincu qu’une action était prioritaire, l’aide à des enfants atteints de cancers graves. En cas de traitements lourds, chimiothérapie ou radiothérapie, ces enfants doivent être soignés en Cisjordanie ou en Israël. L’Autorité Palestinienne prend les frais de traitement en charge, mais les familles des malades doivent payer le transport, 200 dollars environ par voyage, beaucoup ne le peuvent pas et le PMRS gère un fond pour aider une quinzaine d’enfants. Nous avons convenu que nos dons y seraient affectés.
Nous faisons régulièrement des dons au PRMS, argent provenant de dons, collectes et de nos actions : nos soirées de solidarité, la vente d’huile d’Olive et de produits palestiniens.
Nous vous sollicitons pour continuer cette action afin que ces enfants soient soignés.
Bien amicalement
Le trésorier de Palestine13
Chèques à l’ordre de Palestine 13
Adresse : c/o La Cimade, 8 rue Jean-Marie Cathala, 13002 Marseille
Nous vous enverrons en février un reçu fiscal qui vous permettra une réduction d’impôt de 66% du montant de votre don dans la limite de 20% de votre revenu imposable. Ainsi un don de 100 euros ne vous reviendra qu’à 34 euros
Merci à nos donateurs
Nus avons versé ce jour, vendredi 30 juin 2017, 4000 euros au secours médical de Gaza
GAZA : face à l’étranglement de toute une population, la France et l’Europe doivent agir d’urgence
Non, la Bande de Gaza n’est pas sur la lune. Elle est tout près de nous, de l’autre côté de la Méditerranée. Une population active, inventive, éduquée, qui comme nous veut vivre, étudier, produire, se distraire... Une population enfermée, sous blocus, qui n’en peut plus.
Cela fait 50 ans que la Bande de Gaza est sous contrôle total de l’occupation israélienne, 20 ans qu’Israël détruit son économie, 10 ans qu’elle la pousse au désespoir par un blocus total. Tout en la rendant totalement dépendante des fournitures israéliennes... qu’elle fait payer au prix fort.
La décision israélienne de réduire encore la fourniture d’électricité de Gaza est un pas de plus dans l’étranglement de cette population. Comment vivre avec deux heures d’électricité par jour ? La vie quotidienne devient impossible pour cette population courageuse. Et le fonctionnement de ce qu’il reste d’infrastructures (eau, assainissement, hôpitaux) risque de s’effondrer à court terme.
Certains pourraient dire que la situation est complexe, du fait de la division palestinienne attisée par Israël, et du rôle que jouent les différents acteurs depuis des années pour payer l’électricité fournie à la Bande de Gaza. Situation rendue encore plus complexe par le jeu dangereux joué par Trump dans la région, les innombrables pressions sur l’Autorité palestinienne, la volonté d’isoler le Hamas après avoir accepté qu’il participe aux élections de 2005.
Mais en fait, la situation est très simple. Il y a une puissance occupante qui a tout fait pour ruiner l’économie palestinienne, et singulièrement celle de Gaza. Le système sophistiqué mis en place pour faire payer aux Palestiniens et à leurs financeurs internationaux le prix de l’occupation atteint ses limites. En tant que puissance occupante, Israël a l’obligation de subvenir aux besoins de la population occupée. Elle doit rétablir l’approvisionnement en électricité de Gaza à son niveau antérieur, et en accepter les conséquences financières.
La France et l’Europe doivent le lui rappeler avec la plus grande fermeté. Comme elles doivent maintenant œuvrer avec force et sincérité, bien au-delà des déclarations habituelles, pour la levée du blocus de Gaza, en exerçant de véritables pressions sur l’État d’Israël pour qu’il mette fin à ce blocus illégal et inhumain contre la population palestinienne de la bande de Gaza.
Le Bureau national de l’AFPS
le 21 juin 2017