Soirée "carte blanche avec un Focus sur la Palestine" à la chercheuse et cinéaste libanaise Rania Stephan.
Bonjour à toutes et à tous,
Ce mardi 7 mai, le collectif MARE et le Hangart vous invite à une soirée "carte blanche" à la chercheuse et cinéaste libanaise Rania Stephan. Dans le cadre de notre programmation "Dystopies au cinéma", cette spécialiste du cinéma de science-fiction dans le monde arabe nous proposera une sélection de court-métrages avec un focus palestinien.
Au programme :
- UNDR 2024, de Kamal Jaafari (15’ - 2023)
Une vue aérienne du désert, surveillant des sites archéologiques millénaires comme les actions humaines. Des paysans travaillent dans leurs champs, des enfants jouent à cache-cache. Mais quelque chose perturbe ce paysage tranquille : des explosions sur la terre et en mer préparent les lieux pour de nouvelles villes avec de nouveaux noms, de nouvelles forêts, une nouvelle mémoire. À travers les archives, Kamal Jaafari scénographie l’appropriation de la terre palestinienne.
- Cyber Palestine, de Elia Suleiman (16’ - 2000)
Une parabole de notre temps, dans laquelle Marie et Joseph, devenus un couple de Palestiniens d’aujourd’hui, reviennent à Gaza où ils doivent vivre avec l’occupation israélienne. Cyber Palestine est à l’origine une commande de l’Autorité palestinienne pour le projet Bethléem 2000, destiné à célébrer l’entrée de Bethléem dans le nouveau millénaire.
- White elephant, de Shuruq Harb (12’ - 2018)
À partir de vidéos partagées sur internet par les soldats israéliens pendant la guerre du Golfe, des images de la première Intifada et des festivals de musique techno, la cinéaste SHuruq Harb compose un portrait d’un adolescent palestinien dans les années 1990, en miroir de la pop culture israélienne.
- A space exodus, de Larissa Sansour, (5’ - 2009)
Le film suit l’artiste dans un voyage fantasmagorique à travers l’univers de Stanley Kubrick, transposant son Odyssée de l’espace dans le contexte du Moyen-Orient contemporain. Le premier astronaute palestinien pose le pied sur la lune : "un petit pas pour un Palestinien, un grand pas pour l’humanité", comme le décrit Larissa Sansour.
- Conversation Nord/Sud, de Simone Bitton (46’ – 1993)
Pendant la guerre du Golfe, le critique de cinéma Serge Daney avait écrit que la conversation, selon lui “un art typiquement franco-arabe”, n’arrivait plus à s’instaurer entre lui et ses amis arabes. Ici, dans un cadre à la fois réel et cinématographique, il tente de renouer ce dialogu. Il choisit pour cela un interlocuteur hors pair : Elias Sanbar, Palestinien, historien, collectionneur d’images, exilé, qui archive la mémoire de son peuple, et reconstitue à travers les images une preuve de son identité.
Quelques mots sur Rania Stephan :
Née à Beyrouth, Rania Stephan étudie le cinéma à l’université de La Trobe en Australie puis à Paris VII. Elle a travaillé comme première assistante pour Elia Suleiman et Simone Bitton, et comme caméra-woman et monteuse avec des documentaristes et des chercheurs en sciences sociales. Entre art vidéo et documentaire de création, ses films conjuguent un travail sur l’archive, l’identité et la mémoire. Son long-métrage Les Trois disparitions de Soad Hosni a obtenu plusieurs prix internationaux. Rania Stephan est artiste associée au CéSOR, laboratoire d’anthropologie visuelle de l’EHESS.
Séance prévue à 18h30.
Entrée gratuite, dans la limite des places disponibles.
N’hésitez pas à partager l’événement sur Facebook en cliquant ici et à réserver votre place auprès du Hangart : 04 91 24 61 40.
Au plaisir de vous y retrouver nombreux & nombreuses !
A mardi !
Le collectif MARE
Marche aux Flambeaux à la Porte d’Aix Stop au Génocide
🔥 Marche aux flambeaux ce mardi 7 mai 19h à la Porte d’Aix 📍
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