L’Union Cycliste Internationale contribue au « blanchiment » des crimes du gouvernement israélien
Qu’importe les Palestiniens assassinés, le droit international violé, l’éthique bafouée… pour le président français de l’Union Cycliste Internationale, David Lappartient, le Giro aura lieu !
Dans le cadre de ses efforts de propagande, en déboursant une dizaine de millions d’euros, Israël a obtenu en septembre dernier l’organisation des 3 premières étapes du Giro D’italia 2018 (Tour cycliste d’Italie, du 4 au 27 mai 2018).
Dès l’annonce de cette attribution, une campagne internationale, #RelocateTheRace (#DéplacezLaCourse), a été initiée par la société civile palestinienne à travers la Campagne Palestinienne pour le Boycott Universitaire et Culturel d’Israël, appelant la société italienne organisatrice de l’événement RCS Sports ainsi que l’Union Cycliste Internationale à déplacer cette course hors d’Israël, compte tenu des nombreuses violations israéliennes à l’égard du peuple palestinien.
la Campagne Palestinienne pour le Boycott Universitaire et Culturel d’Israël estime notamment que cette course sert à « blanchir » par le sport les crimes passés et présents de l’état israélien, son occupation militaire et son système d’apartheid. Plus de cent-vingt organisations de défense des droits humains, syndicats, associations de tourisme éthique, groupes sportifs et confessionnels de plus de 20 pays ont également lancé un appel international pour exhorter le Giro d’Italia à relocaliser ces étapes hors d’Israël en raison des graves et croissantes violations du droit international et des droits humains des Palestinien·ne·s.
Alors que RCS Sports et la Direction du Giro ont ouvertement choisi le camp de la complicité avec le régime d’apartheid israélien lors de la présentation officielle en Novembre dernier, l’Union Cycliste Internationale, elle, est restée plutôt silencieuse. Son président, David Lappartient, ne s’était pas exprimé lors de la « polémique » autour de la mention Jérusalem-Ouest, par exemple. Il semblait en effet moins inquiet de voir la compétition entachée par de graves accusations de complicité dans les crimes israéliens que par la participation du coureur soupçonné de dopage Chris Froome.
Alors que la compétition doit débuter dans une quinzaine de jours, le site web insidethegames.net l’interroge lors d’un déplacement en Thaïlande. Dans cet article, Lappartient affirme que « l’Union Cycliste Internationale n’est pas impliquée », et n’aurait donc aucune responsabilité, dans l’attribution de ces étapes à Israël. Il légitime également cette décision en précisant que celle-ci avait été prise bien avant la reconnaissance par Trump de Jérusalem comme capitale d’Israël, mais aussi antérieurement aux événements, qu’il qualifie de « combat », actuellement en cours à Gaza. Donc tout va bien. Il admet tout de même qu’il existe un problème autour de l’appellation « Jérusalem/Jérusalem Ouest ». Néanmoins il reste optimiste et espère que le cyclisme sera un moyen de « promouvoir la paix à travers le sport, comme les Jeux Olympiques en Corée. » « Je pense que c’est la façon dont nous voulons voir l’événement. Avoir tous les pays tous ensemble au service du sport en Israël, c’est très bien. » déclare-t-il.
La campagne BDS France tient à rectifier certains faits énoncés et à réagir à ces propos.
Lorsque l’armée israélienne tire à balles réelles sur des manifestants palestiniens qui manifestent pacifiquement pour leurs droits fondamentaux, il ne s’agit pas de « combat » mais d’assassinats ciblés. 43 Palestiniens ont été tués, 5 300 blessés (dont près de 2000 grièvement) au cours d’une répression violente des rassemblements de la Grande Marche du Retour commencée le 30 mars. Ces manifestations doivent se poursuivre jusqu’au 15 mai prochain, Jour de commémoration de la Nakba, le nettoyage ethnique de la Palestine en 1948, ayant abouti à l’établissement de l’État israélien. Pendant ce temps, le gouvernement israélien fête les 70 ans de cette création et c’est justement dans le cadre de ces célébrations qu’il a tenu à organiser ces étapes du Giro d’Italie.
Par ailleurs, confondre la situation de tension entre états souverains comme les deux Corée, ayant chacun une armée, avec l’occupation et la colonisation de la Palestine où l’une des plus puissantes armées de la planète opprime une population civile désarmée, relève soit de l’ignorance soit de la malhonnêteté.
En tentant lamentablement de dédouaner l’UCI de toute responsabilité, de normaliser ce départ du Giro en Israël, et d’y voir un vecteur de paix illusoire dans un contexte particulièrement meurtrier à Gaza, David Lappartient fait preuve de cynisme et d’indécence. Il choisit ouvertement d’être du côté de l’État israélien, de « blanchir » ses crimes et de cautionner son apartheid.
Comme à l’époque de l’Afrique du Sud de l’apartheid, ce sont des sanctions contre l’État israélien qui pourront mettre fin à ses violations et contribuer à une paix juste et durable dans la région. Dans le cadre sportif, cela doit passer par l’arrêt de toutes les compétitions sportives internationales en Israël qui permettent à cet État de bénéficier d’une image de marque et d’une reconnaissance internationales.
Source : BDS France
Notre article du 11 mars 2018
En images : le 10 mars, les marseillais ont roulé contre le Giro
Le rendez vous était fixé le 10 mars 2018 à 13h45 aux Réformés
pour participer à
la Journée internationale d’action
(France, Espagne, Italie, Belgique, Suisse, Hollande, Royaume Uni, Colombie)
Pour demander le déplacement du départ du Tour d’Italie-Giro qui cette année va partir de Jérusalem avec 3 étapes dans le pays pour 10 millions d’euro versés à la société organisatrice par un milliardaire israélo-canadien.
Nous avions des grands drapeaux de la Palestine, nous avons distribué des tracts, et pris la parole tout au long du parcours, avec une animation musicale…
Notre article du 2 décembre 2017
Après que les ministres israéliens ont menacé de retirer leur soutien au Giro d’Italia en raison de l’utilisation du terme « Jérusalem-Ouest », les organisateurs de la course choisissent de reconnaître l’annexion illégale de Jérusalem-Est occupée par Israël.
La société civile palestinienne a dénoncé le Giro d’Italia pour avoir cédé aux pressions politiques du gouvernement d’extrême droite de Netanyahu en supprimant les références à Jérusalem-Ouest « West Jerusalem » sur son site internet et en utilisant « Jérusalem » à la place. Selon les militants palestiniens des droits de l’homme, le Giro « est directement complice de la propagande israélienne » selon laquelle Jérusalem est une ville « unifiée » sous sa souveraineté, ce qui n’est reconnu ni par l’ONU, l’UE ou l’Italie.
L’ONU considère Jérusalem-Est comme faisant partie du territoire palestinien occupé et ne reconnaît aucune partie de Jérusalem comme capitale d’Israël.
Deux ministres israéliens ont menacé hier soir de retirer le parrainage israélien de la course, à moins que les organisateurs ne reconnaissent officiellement Jérusalem comme relevant de la souveraineté israélienne.
Mais quelques heures après la publication des menaces , les organisateurs de la course ont modifié le site officiel du Tour d’Italie pour effacer la distinction Est-Ouest (comme le montrent les images avant et après), reconnaissant ainsi la présence illégale d’Israël sur Jérusalem Est occupée.
Désireux d’utiliser le Tour d’Italie pour blanchir son occupation vieille de plusieurs décennies et les violations des droits de l’homme contre les Palestiniens, Israël verserait 10 millions d’euros pour le départ de la course, en plus de 2 millions directement au meilleur cycliste Chris Froome. pour sa participation à la course.
Stephanie Adam de la campagne palestinienne pour le boycott académique et culturel d’Israël a déclaré : « En menaçant de retirer le parrainage de la course du fait de la référence à « Jérusalem Ouest », Israël a offert au Tour d’Italie une « stratégie de sortie » pour mettre fin à sa complicité dans les violations du droit international et des droits humains des Palestiniens.
Le Tour d’Italie, au contraire, a honteusement choisi de se plier aux pressions israéliennes et de reconnaître l’annexion illégale par Israël de Jérusalem-Est occupée, en violation du droit international et de la propre position du gouvernement italien.
Le Tour d’ Italie renforce la revendication illégale d’Israël sur la ville de Jérusalem, alors qu’ aucun état ne reconnaît la souveraineté d’Israël sur Jérusalem-Est ou ne fait de Jérusalem, Est ou Ouest, la capitale d’Israël.
Les premières tentatives maladroites des organisateurs de course d’atténuer l’implication du Tour d’Italie dans les crimes d’Israël en ajoutant « Ouest » à l’étape de Jérusalem n’ont rien changé au fait que l’une des principales courses du cyclisme est complice des actions d’un gouvernement oppresseur opérant en dehors de la règle de droit.
L’insistance malhonnête du Tour d’Italie à maintenir la politique hors du sport s’est avérée être un moyen de détourner la critique pour son acceptation d’un gros pot-de-vin israélien en échange de politiser la course et d’utiliser son nom pour blanchir les violations des droits humains.
Il est temps que l’Union cycliste internationale (UCI), l’organisation cycliste mondiale restée sur la touche dès le départ, intervienne et prenne des mesures pour éviter de ternir l’une des courses cyclistes les plus appréciées au monde. Le plan B que le Tour d’Italie a évoqué doit être mis en œuvre immédiatement en relocalisant la course. Il se dit que les Pouilles sont magnifiques au printemps. »
En 2018, le Giro va démarrer depuis Jérusalem, présenté mensongèrement par les organisateurs de la course comme la capitale de l’état israélien ce qu’aucun état, pas même les USA ne reconnait. Présenté comme purement sportif, ce départ (obtenu grâce aux 12 millions d’euros investis par un milliardaire israélo canadien) va coïncider avec le 70ème anniversaire de la création de l’état israélien, et donc du nettoyage ethnique de la Palestine (Naqba) dont furent chassés 750.000 palestiniens alors qu’étaient détruits plus de 500 villages.
Bien évidemment, les organisateurs affirment qu’il s’agit d’un évènement purement sportif et qu’il convient de laisser la politique loin du sport. C’est sans doute pour cela qu’ils ont en fait l’annonce officielle le 29 novembre 2017, soit 70 ans jour pour jour après le vote du plan de partage de la Palestine par l’Assemblée Générale des Nations Unies.
Le 4 mai, la 1ère étape, un contre la montre se déroulera quasiment entre les murs de la Vieille Ville occupée par la guerre en 1967 et illégalement annexée en 1981 et les villages de Deïr Yassin (où la population fut massacré en avril 1948) et Lifta (dont la population fut chassée en janvier de la même année).
Le 4 mai 1948 toujours, il traversera, les villages palestiniens de al-Tabigha et al-Samakiyyan situés au nord de la ville de Tibériade qui ont été attaqués, détruits dans le cadre de l’opération militaire matat (balai) et vidées de leur population plus de 750 personnes
Le 5 mai, la deuxième étape partira de Haifa pour Tel-Aviv, à travers une partie de la Galilée qui devait être dans l’état Palestinien qui n’a pas vu le jour en 1948. Elle passera à proximité de dizaines de villages détruits ou dont la population fut chassée et interdite de retour et de plusieurs prisons où croupissent les prisonniers politiques palestiniens.
Le 5 mai 1948, le village de Burayka, situé à 29 kms au sud de Haïfa a été vidé de ses 336 habitants avant que d’être quasi totalement détruit
Le 6 mai, le Giro quittera Tel-Aviv pour Eilat, traversant le Negev sans voir les villages bédouins que les autorités israéliennes refusent de reconnaître et s’acharnent à détruire (plus d’une centaine de fois pour le plus connu d’entre eux, Al Araqib). Il passera à quelques kilomètres de la prison où est détenu, sans accusation et sans procès, notre compatriote franco-palestinien, l’avocat Salah Hamouri.
Le 6 mai 1948 c’est encore à 14 kms de Tibériade que la brigade Golani a attaqué le village d’Al-Sharaja, l’a détruit en chassant les 893 habitants.
Nous vous demandons de rejoindre l’appel international ci-dessous, demandant aux organisateurs du Giro, RCS Media, de déplacer le départ de la course en refusant d’utiliser le cyclisme pour cacher le nettoyage ethnique de la Palestine il y a 70 ans, mais aussi l’occupation, la colonisation, la discrimination à l’encontre des populations « non-juives », le blocus illégal de Gaza, le mur illégal condamné par la Cour Internationale de Justice et le viol du droit international.
[*L’appel*]
Nous, organisations de la société civile, attachées aux droits de humains universels, au développement durable, à la liberté de circulation et au tourisme éthique, sommes alarmées de voir le Giro d’Italie, événement cycliste mondial, aider Israël à enfreindre le droit international et les droits humain des Palestiniens.
Tenir le « grand départ/Big Start » du l’édition 2018 du Giro en Israël ne contribuera pas uniquement à dissimuler l’occupation militaire israélienne et ses politiques racistes contre les Palestiniens, mais exacerbera également l’impunité israélienne, encourageant cet état à continuer de nier au peuple palestinien les droits humains pourtant stipulés par les Nations Unies.
Commencer la course à Jérusalem contribuera à renforcer la revendication illégale israélienne sur la ville. Depuis qu’il y a 50 ans, il a occupé et annexé illégalement Jérusalem-Est, l’Etat d’Israël œuvre sans relâche pour étendre et consolider ses colonies juives illégales dans et autour de la ville.
Selon le rapporteur spécial des Nations Unies, la municipalité de Jérusalem elle-même, par principe, mène activement un « nettoyage ethnique » à l’encontre des Palestiniens par des démolitions de maisons, des expulsions forcées et par la révocation du droit de résidence. Les pratiques israéliennes à Jérusalem ont été à maintes reprises jugées illégales par les Nations Unies.
Sur son site web et ainsi que sur ses réseaux sociaux officiels, le Giro d’Italie décrit mensongèrement Jérusalem-Est occupée comme faisant partie de l’Etat d’Israël et comme étant sa capitale unifiée. Aucun pays ne reconnaît une partie quelconque de Jérusalem comme capitale d’Israël.
L’étape de la course prévue dans le sud d’Israël, à travers le désert du Naqab (Neguev), passera à proximité de dizaines de villages de palestiniens bédouins que l’Etat d’Israël refuse de reconnaître. Israël refuse aux populations palestiniennes autochtones de ces villages, qui sont des citoyens israéliens, les plus élémentaires des services, y compris l’électricité, l’eau, les dispensaires, les écoles et les routes. Parmi ces villages, nombreux ont été soumis à de multiples démolitions par Israël, l’un d’eux, Al-Araqib, ayant été démoli plus de 100 fois. En outre, Israël révoque arbitrairement la citoyenneté de milliers de Palestiniens bédouins, les laissant apatrides, en violation flagrante du droit international.
Giro d’Italie travaille également avec au moins une entreprise présente dans les colonies israéliennes illégales. La société de production israélienne en charge de l’événement compte parmi ses clients l’entreprise « Golan Heights Winery » qui opère depuis le Golan syrien occupé en violation du droit international.
Le Conseil des droits de l’homme de l’ONU a déjà averti quelques 150 sociétés israéliennes et internationales des conséquences juridiques de leur implication illégale dans les colonies israéliennes en Cisjordanie occupée, y compris Jérusalem-Est. Selon le droit international, toutes les colonies israéliennes construites sur les territoires palestiniens et syriens occupés constituent un crime de guerre.
Nous sommes également préoccupées par des informations quant aux projets du Giro d’Italie de « célébrer » les 70 ans de la création de l’État d’Israël alors que les Palestiniens commémoreront le 70e anniversaire de la Nakba (Catastrophe), où environ 800 000 Palestiniens autochtones furent expulsés par la force de leur patrie, marquant le début de la dépossession des Palestiniens en tant que peuple et le négation permanente jusqu’à ce jour de leurs droits humains par l’Etat israélien.
Pareilles injustices et oppressions vont à l’encontre des valeurs et de l’esprit du sport.
C’est pourquoi, nous appelons RCS MediaGroup, les organisateurs du Giro d’Italie, à déplacer le départ de la course vers un autre pays afin d’éviter toute implication dans les violations israéliennes du droit international et des droits humains palestiniens.
Nous rappelons à RCS MediaGroup, aux sponsors de la course ainsi qu’aux équipes participantes, les conséquences juridiques mais aussi l’impact sur leur image de marque résultant de leur collaboration avec les institutions israéliennes et avec les entreprises impliquées dans les violations des droits humains et du droit international.
Nous invitons les équipes cyclistes qui envisagent de participer à la course l’année prochaine à se joindre à nous pour exhorter RCS MediaGroup à déplacer [le départ de] la course vers un autre pays, et si le RCS ne le fait pas, à envisager de se retirer de la course pour éviter de contribuer aux violations des droits humain et du droit international.
Enfin, nous demandons instamment aux gouvernements des équipes participantes de prendre publiquement position contre les revendications israéliennes de souveraineté sur Jérusalem, dont Jérusalem-Est, comme capitale et d’encourager les équipes, les institutions et entreprises à s’abstenir de reconnaître ou faciliter les violations israéliennes du droit international.
Faites signer à vos associations et mouvements l’appel international
[*Notre article du 7 octobre 2017*]
Les organisateurs de la célèbre course cycliste, le Giro d’Italie, ont annoncé que le départ de l’édition 2018 serait en Israël, débutant à Jérusalem, suivi d’étapes de Haïfa à Tel-Aviv et dans le Naqab (Néguev).
La course “célèbrera” le 70ème anniversaire de l’établissement d’Israël sur les ruines de la patrie palestinienne par un nettoyage ethnique, ou Nakba, de la majorité de la population indigène palestinienne.
Nous devons agir pour arrêter ce ’’sports-washing’’ de l’occupation et l’apartheid israélien, qualifié par les médias comme “un beau coup politique pour [Israël], qui ne cesse de s’employer à donner l’image de vie ’’normale’’.”
Ensemble disons aux organisateurs RCS #Déplacezlacourse et ne roulez pas pour l’occupation et l’apartheid israélien.
Le Giro d’Italie servira à institutionnaliser la mainmise d’Israël sur Jérusalem.
Lors de la cérémonie de présentation, les élus israéliens ont tous revendiqué Jérusalem comme étant la capitale d’Israël, ce qu’aucun autre pays au monde ne reconnait. La Municipalité de Jérusalem est activement impliquée dans le nettoyage ethnique progressif des Palestiniens, entre autres par une politique de démolitions de maisons et d’expulsions forcées.
Dans le Naqab (Néguev), au Sud de ce qui est aujourd’hui Israël, des dizaines de villages palestiniens bédouins ne sont pas reconnus ni n’ont accès aux services de base, et sont sujets à des démolitions répétées, pour certains plus de 100 fois. Israël révoque également la citoyenneté des Palestiniens Bédouins sans raisons, les rendant apatrides.
Débuter la course dans un endroit sous contrôle israélien servirait de visa à l’oppression israélienne des Palestiniens. Le Giro d’Italie aurait-il pensé à débuter sa course dans l’apartheid d’Afrique du Sud des années 80 ?
Agissez maintenant pour pousser RCS à respecter le droit international et à déplacer la course.
Nous devons nous assurer que RCS et les équipes cyclistes aient le message : ne blanchissez pas les violations flagrantes d’Israël des droits humains par le sport, déplacez le départ de la course dans un autre pays !
#RelocateTheRace Campaign
Campagne #Déplacezlacourse