Ciné-débat : « Nous, Réfugiés Palestiniens »

samedi 19 novembre 2016

vendredi 25 novembre à 18:30
au Manifesten
59 rue Thiers, 13001 Marseille

En commémoration de la Journée internationale de solidarité avec le peuple palestinien :
Génération Palestine Marseille et l’Union Générale des Étudiants de Palestine - GUPS Aix-Marseille vous donnent RDV le vendredi 25 novembre à partir de 18h30 à Manifesten, pour une soirée de solidarité.

Au programme :
- Présentation de la situation des réfugiés palestiniens
- Projection du Film « Nous, Réfugiés Palestiniens » d’Agnès Merlet (2014, 50 min)
- Buffet à prix libre
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Synopsis :
« Agnès Merlet a planté le décor de son film dans les ruelles du camp de réfugiés de Burj el-Barajneh, dans la banlieue sud de Beyrouth. Une ville dans la ville où s’entassent près de 30.000 personnes, avec leurs rêves et leurs espoirs. Sept jours durant, elle a suivi les pas d’un jeune Palestinien au destin improbable. Guidée par le hasard des rencontres, elle raconte en pointillés la vacuité du quotidien. Son film interroge la vie de ces exilés qui, dans un proverbe à l’humour désespéré, résument leur sort :
« Notre passé est une tragédie, notre présent est un calvaire, heureusement nous n’avons pas d’avenir »

JPEG - 92.5 ko Pour ARTE Reportage, la cinéaste Agnès Merlet a planté le décor de son film dans les ruelles du camp de réfugiés de Burj el-Barajneh, dans la banlieue sud de Beyrouth. Une ville dans la ville où s’entassent près de 30.000 personnes, avec leurs rêves et leurs espoirs. Sept jours durant, elle a suivi les pas d’un jeune Palestinien au destin improbable. Guidée par le hasard des rencontres, elle raconte en pointillés la vacuité du quotidien. Son film interroge la vie de ces exilés qui, dans un proverbe à l’humour désespéré, résument leur sort : "Notre passé est une tragédie, notre présent est un calvaire, heureusement nous n’avons pas d’avenir."

A propos de la réalisatrice
Etudiante, Agnès Merlet s’ouvre aux Beaux-Arts, avant de se former au cinéma à l’Idhec (ex Fémis). Elle se distingue en réalisant les courts métrages La guerre des pâtes (Grand prix du festival de Grenoble) et Poussière d’étoiles (prix Jean-Vigo), des clips pour Les Innocents et Jean-Louis Murat et des documentaires.

Pour son premier long, Le fils du requin (Prix du meilleur film européen en 1994) elle s’inspire d’un fait-divers sur l’enfance ballottée, via la dérive de deux jeunes frères en cavale dans le nord de la France. Le réalisme sans fard de cette aventure est suivi par Artemisia (nommé aux Golden Globes en 1998), un portrait d’Artemisia Gentileschi, première femme peintre, dans l’Italie du début du XVIIe siècle, avec Valentina Cervi, Miki Manojlovic et Michel Serrault.

Dans le registre qu’est l’humanité, elle explore les méandres psychologiques d’une jeune adolescente, avec Dorothy, thriller mystique tourné en anglais en Irlande, avec la néerlandaise Carice Van Houten (remarquée dans Black book de Paul Verhoeven ou la série Game of Thrones), et une découverte, Jenn Murray.

Agnès Merlet persiste dans la veine fantastique avec Hideaways (Méliès d’Argent au festival international de Sitges 2012) qui relate la rencontre d’un jeune ado dépressif, ayant le pouvoir d’empoisonner par la nature ceux qui le menacent, avec une jeune malade condamnée. Un récit jouant conjointement les cartes du conte de fées, du surnaturel et du romanesque délétère. La mise en scène est acérée et picturale, loin des afféteries gothiques. Elle développe actuellement un thriller intitulé A cause de la nuit.


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