SOUTENANCE DE THÈSE DE HUGO DARROMAN : « Le cinéma de la révolution palestinienne (1967-1982) : mémoire en circulation et réseaux de solidarité France-Palestine »

vendredi 30 juin 2023 : 14h00

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Image extraite de l’affiche du film L’olivier (Groupe Cinéma Vincennes, 1975)

SOUTENANCE DE THÈSE DE HUGO DARROMAN
ED 355 - Espaces, Cutures, Sociétés - Aix-Marseille Université

« Le cinéma de la révolution palestinienne (1967-1982) : mémoire en circulation et réseaux de solidarité France-Palestine » sous la direction de Fabienne Le Houérou.

Vendredi 30 juin 2023, 14h00, MMSH/Maison méditerranéenne des sciences de l’homme, salle PAF, Aix-en-Provence.

Et en visioconférence : lien Zoom
https://univ-amu-fr.zoom.us/j/83285024383?pwd=RE9OYks2MGNTemNYMlV5RDNCQVl3Zz09#success
/ ID de réunion : 832 8502 4383 / Code : 382126.

Si vous prévoyez d’assister à la soutenance en présentiel, merci de l’indiquer par e-mail à : hugo.darroman@etu.univ-amu.fr

JURY
Directrice de thèse : Fabienne Le Houérou, directrice de recherche, CNRS, IREMAM, Aix-Marseille Université
Rapporteuse : Nicole Brenez, professeure des universités, Université Sorbonne Nouvelle-Paris 3.
Rapporteur : Antoine De Baecque, professeur des universités, ENS-PSL.
Examinatrice : Stéphanie Latte Abdallah, chargée de recherche (HDR), CNRS, EHESS.
Examinateur : Michel Cadé, professeur émérite, Université Perpignan Via Domitia.
Examinateur : Cédric Parizot, chargée de recherche (HDR), CNRS, IREMAM, Aix-Marseille Université.

RÉSUMÉ DE LA THÈSE

Cette thèse propose une approche transdisciplinaire de l’histoire du cinéma de la révolution palestinienne, entre l’année 1967, où, après la guerre des Six Jours, le premier groupe de cinéastes palestiniens est né, et l’année 1982, où il a été dissous alors que l’OLP fuyait Beyrouth. La perspective adoptée est celle des circulations transnationales : en décrivant les transferts culturels entre médiateurs français et palestiniens, il s’agit d‘éclairer, à travers les divers points de contact, les structures du cinéma de la révolution palestinienne, sa dimension internationale, ses relations avec les acteurs du cinéma de solidarité, et son implication dans des réseaux qui associaient la lutte politique à la libération cinématographique, à l’instar du « Troisième Cinéma ». L’analyse cinématographique d’un corpus composé de films arabes, palestiniens et européens, sélectionnés en raison de leur caractère transnational, permet d’y déterminer des transferts de formes ou de discours qui marquent une conception nouvelle du cinéma, en termes idéologique, esthétique, et dans son mode de production. Enfin, une démarche, relevant de l’anthropologie visuelle, s’intéresse à la relation entre autoreprésentation et mobilisation, notamment à travers la diffusion de ces films en France.