Et pendant ce temps-là, Israël arrête à nouveau Salah Hamouri

vendredi 11 mars 2022

Dernières informations, Salah Hamouri mis en détention administrative pour 4 mois.

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Lundi 7 mars, à l’aube, les forces d’occupation israéliennes font irruption au domicile de l’avocat Salah Hamouri et l’arrêtent. Un acharnement judiciaire, politique, qui dure depuis vingt ans.

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« Depuis son arrestation, on n’a pas beaucoup de nouvelles de Salah Hamouri, pas même le Consul de France. Mais comme Israël doit statuer sur son sort dans les 48h, on va être assez vite fixé sur son sort : soit la prison, soit l’expulsion. » La députée communiste Elsa Faucillon ne cache pas son inquiétude.

Vingt ans que ça dure. Vingt ans que Salah Hamouri, Franco-palestinien résidant à Jérusalem, subit l’acharnement des forces d’occupation israéliennes, entre les arrestations, les détentions administratives reprolongées et les procès à charge, sans enquête, reposant simplement sur de la suspicion – lorsqu’il était ministre des Affaires étrangères, Alain Juppé avait admis que le « dossier d’accusation était vide ».

En octobre 2021, le ministre de l’Intérieur israélien a retiré à Salah Hamouri sa carte de résident de Jérusalem, violant de fait bon nombre de textes internationaux. Mais le gouvernement n’est plus à ça près. « En compliquant sa liberté de circuler et, par conséquent, son activité d’avocat, Israël recherche l’humiliation de Salah Hamouri, comme il le fait avec le peuple palestinien », déplore la parlementaire.

Membre du Groupe d’études à vocation internationale France-Palestine de l’Assemblée nationale – à défaut d’un « groupe d’amitié » –, Elsa Faucillon en appelle au président de la République : « On a besoin d’une parole forte d’Emmanuel Macron, surtout vu le contexte international. Salah Hamouri est inquiété pour le simple fait d’être un militant des droits humains, qu’Israël considère comme un danger pour son projet de colonisation. »

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