Festival de Cannes : la rage de Nadav Lapid et « Le Genou d’Ahed », l’urgence d’un film

dimanche 11 juillet 2021

Avec Le Genou d’Ahed, le réalisateur israélien Nadav Lapid, 46 ans, a fortement secoué et impressionné le Festival de Cannes, et bien au-delà. En lice pour la Palme d’or, il s’agit d’un film en partie autobiographique, politique et poétique, toujours sur le fil du rasoir, entre manifeste politico-cinématographique, documentaire radical et parabole théâtrale.

La scène du début est aussi violente que sordide. Emprisonnée par l’armée d’occupation, convoquée dans un bureau qui ressemble à un commissariat, la jeune militante palestinienne Ahed est confrontée à son passé. À 16 ans, elle a giflé un soldat, sa sœur et son frère ont été tués par l’armée, son père jeté en prison. Pour en finir avec ses activités contre l’ordre établi et la machine répressive du gouvernement, un agent de l’État revendique de lui tirer une balle dans la rotule pour l’assigner à résidence à vie.

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