Gare au faucon : Ce que nous réserve Joe Biden en matière de politique étrangère

mercredi 9 décembre 2020

Le monde sera-t-il un endroit plus sûr si Joe Biden remplace Donald Trump à la Maison-Blanche ? Rien n’est moins sûr. Le futur nouveau président des États-Unis a commencé sa carrière politique en protestant contre la guerre au Vietnam. Mais par la suite, le sénateur démocrate devenu vice-président d’Obama a pris fait et cause pour toutes sortes de guerres directes et indirectes. Portrait d’un produit pur jus de l’impérialisme US qui ne présage rien de bon pour la paix dans le monde. (IGA)

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Des millions de personnes dans le monde ont poussé un soupir de soulagement avec l’annonce de la défaite de Donald Trump aux élections US de 2020 et celle de la victoire du billet Biden-Harris. Le discours de victoire de Joe Biden dégageait un sentiment d’optimisme, appelant à une nouvelle ère de bipartisme et de bonnes pratiques politiques. On peut toutefois douter que les bonnes pratiques prévalent en matière de politique étrangère.

Selon un portrait tiré par The Atlantic Magazine, Biden est fier de ses relations interpersonnelles étroites avec des dirigeants mondiaux, ce qui permettrait de faire progresser des objectifs communs en politique étrangère. Mais si le dirigeant est peu recommandable, ces relations interpersonnelles deviennent problématiques…

Recalibrer l’Empire

Lorsqu’il était vice-président de Barack Obama, Biden a cultivé une relation étroite avec le dirigeant irakien Nouri al-Maliki, surnommé le « Saddam chiite » pour ses politiques sectaires qui ont mené à l’émergence de l’État islamique d’Irak et du Levant (Daech).

Biden était également très proche du président ukrainien Petro Porosehnko, installé lors d’un coup d’État soutenu par les États-Unis en 2014 et qui a déclenché une guerre civile dans l’est de l’Ukraine faisant plus de 13 000 morts. [1]

Dans certains cercles, Biden était loué pour être une voix prudente de l’administration Obama sur les questions de guerre et de paix. En réalité, il a défendu les frappes de drones et les opérations des forces spéciales comme une alternative au déploiement massif de troupes au sol. C’est d’ailleurs la stratégie préférée de la CIA.

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Source originale : Covert Action Magazine

Traduit de l’anglais par Investig’Action