Israël, ou la persécution des chrétiens, des musulmans, des Noirs … et des femmes, en 10 points stupéfiants (occultés en Occident)

dimanche 5 mai 2024

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Parallèlement à l’effroyable et sanguinaire occupation multidécennale de la Palestine, une des occupations les plus cruelles de l’histoire, Israël mène une politique d’apartheid particulièrement hostile aux minorités ethniques et religieuses historiques présentes sur son propre territoire.

Loin d’adhérer aux valeurs de l’Occident, comme le prétend la propagande sioniste dont pâtit notamment le Liban, Israël est en réalité le pays le plus raciste et le plus ségrégationniste au monde, paradis des théories raciales, et est même en train de devenir un des pays les plus misogynes de la planète. Une situation dramatique, qui ne fait pourtant que s’aggraver d’année en année, du fait d’une totale impunité et pour des raisons démographiques liées à la montée en puissance des juifs ultra-orthodoxes.

Alors que :

– les chrétiens et les musulmans d’Israël, qui regroupent 19 % de la population du pays dans ses frontières internationalement reconnues de 1967, ne sont pas des immigrés mais les descendants des rescapés de l’épuration ethnique organisée par l’armée israélienne et des milices juives sionistes dans les quelques mois ayant précédé et suivi la création d’Israël, le 14 mai 1948, et ayant abouti à l’expulsion de près de 85 % de la population arabe (en s’appuyant notamment sur un grand nombre de massacres de civils, par l’extermination de la population de certains villages dans les zones rurales, et par une vague d’attentats terroristes sanglants ciblant les lieux publics dans les villes. Des crimes qui ont notamment été perpétrés par l’Irgoun et le Lehi, deux milices sionistes comparables aux SS allemands de la seconde guerre mondiale, dont les méthodes et la philosophie ont été qualifiés de « nazis  » par Hannah Arendt dans une lettre ouverte publiée par le New York Times, le 2 décembre 1948, et qui étaient dirigés respectivement par Menahem Begin et Yitzhak Shamir, qui accédèrent aux plus hautes responsabilités du pays quelques décennies plus tard. Ainsi, Israël est l’un des très rares pays de l’histoire récente à avoir eu deux dirigeants ayant personnellement ordonné le massacre de populations civiles, comme celui de la population villageoise de Deir Yassin, commis conjointement le 09 avril 1948 par l’Irgoun et le Lehi – où certaines victimes ont été brûlées vives dans des fours, et l’attentat de l’hôtel de l’hôtel King David de Jérusalem, qui fit 91 morts le 22 juillet 1946 et fut perpétré par l’Irgoun. Et auxquels s’ajoutent des assassinats ciblés de hautes personnalités étrangères, comme le double assassinat du médiateur de l’ONU, le comte suédois Folke Bernadotte, et du chef des observateurs militaires en Palestine de la même organisation et colonel de l’armée de l’air française, André Sérot, commis par le Lehi le 17 septembre 1948. Une campagne de terreur qui avait d’ailleurs déjà commencé avant la seconde guerre mondiale, dans la seconde moitié des années 1930).

– le territoire d’Israël n’a jamais été uniquement peuplé par les juifs dans l’antiquité, contrairement à ce qu’affirme la propagande officielle et sioniste, mais que d’autres peuples y habitaient également (les chrétiens et les musulmans d’Israël ayant donc souvent des ancêtres à la présence très ancienne, et étant même, pour un certain nombre d’entre eux, les lointains descendants de juifs convertis) ;

– la population juive d’Israël bénéficie d’une démographie plus dynamique que les populations non juives du pays, grâce à une fécondité de plus en plus largement supérieure (3,1 enfants par femme en 2022, contre 2,8), et à une immigration permanente quasi exclusivement juive ou de culture juive (la population totale d’Israël, déjà largement supérieure à celle de la Palestine occupée, devant bientôt être deux fois supérieure à celle du Liban, et dépasser celle de la Jordanie) ;

et alors que la quasi-totalité des pays du monde progressent d’année en année en matière de lutte contre les discriminations ethniques, religieuses et sexistes, Israël mène une politique de plus en plus forte de ségrégation et de marginalisation des minorités, accompagnée d’une hostilité grandissante à l’égard des femmes. Et ce, comme le démontrent les 10 points suivants, stupéfiants et totalement occultés par les grands médias occidentaux :

1) Des écoles publiques, des parcs municipaux, des villes et des villages interdits aux chrétiens et aux musulmans :

Un nombre grandissant d’écoles publiques israéliennes refuse de scolariser les petits enfants chrétiens et musulmans, même lorsqu’il n’y a aucune école appartenant à leur secteur à proximité (le système éducatif israélien compte un secteur juif et un secteur arabe, dans lesquels sont respectivement scolarisés la quasi-totalité des enfants juifs et non juifs). Dans la localité très majoritairement juive de Karmiel, dans le nord du pays, se sont même désormais les vingt écoles publiques de la ville qui refusent, toutes, de scolariser les enfants chrétiens ou musulmans, les obligeant ainsi à parcourir plusieurs kilomètres afin de trouver une école pouvant les accueillir. Et dans le même temps, la municipalité refuse absolument toute construction d’une école pour la communauté non juive, qui représente 6 % de la population locale.

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Source  : LIBNANEWS


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