Algérie : atmosphère positive lors du dialogue inter-palestinien de réconciliation

jeudi 13 octobre 2022

Le Front populaire de libération de la Palestine (FPLP) a affirmé, mercredi, qu’une atmosphère positive a régné au premier tour du dialogue palestinien global tenu en Algérie pour la réconciliation entre les différentes factions palestiniennes.

"Le dialogue s’est déroulé, mardi, dans une atmosphère positive. Nous assisterons mercredi à la séance de clôture", a déclaré Maher Mezher, membre du Comité central général du parti et de la délégation participant au dialogue.

"Lors de la séance d’ouverture du dialogue et dans le cadre des travaux de toutes les parties palestiniennes participant au dialogue, des interventions et des amendements ont été soumis au document proposé par les frères algériens", a-t-il ajouté dans un communiqué publié par le FPLP.

Il a expliqué que les participants au dialogue ont fait preuve de "responsabilité nationale et d’action commune".

Et Mezher de poursuivre "nous ne quitterons pas l’Algérie (qui représente la résistance arabe contre la normalisation) sans se mettre d’accord sur la déclaration d’Alger pour entamer des étapes pratiques vers la réalisation de la réconciliation sur la voie de la fin de la division et de l’établissement d’une nouvelle ère de lutte nationale en vue d’atteindre les objectifs de notre peuple à savoir, la liberté, l’indépendance et la résistance."

Il a souligné que le ministre algérien des Affaires étrangères Ramtane Lamamra ainsi que d’autres responsables du même ministère ont assisté à la séance d’ouverture du dialogue, qui a eu lieu mardi.

La deuxième et dernière session du dialogue palestinien global auquel l’Algérie avait appelé devrait débuter mercredi, avec la participation d’environ 14 factions, dans le cadre des efforts déployés par Alger pour mettre fin à la division palestinienne.

Depuis l’été 2007, l’arène palestinienne est en proie à une division politique et géographique, le mouvement « Hamas » contrôlant la bande de Gaza, tandis que la Cisjordanie est administrée par un gouvernement formé par le mouvement « Fatah » dirigé par le président Mahmoud Abbas.​

*Traduit de l’arabe par Wejden Jlassi