La France doit appeler à un cessez-le-feu immédiat

mardi 24 octobre 2023

La France doit appeler à un cessez-le-feu immédiat

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A l’occasion du débat sur la situation au Proche-Orient organisé mardi 24 octobre au Sénat, nous demandons aux sénateurs français d’appeler le gouvernement français à :

- appeler à un cessez-le-feu immédiat
- œuvrer pour l’arrivée de l’aide humanitaire dans la bande de Gaza
- œuvrer pour la libération de tous les otages civils
- exprimer sa vive préoccupation face aux attaques contre les populations civiles
- demander la levée du blocus de Gaza
- appeler Israël à mettre fin à l’ordre donné par l’armée israélienne à la population du nord de Gaza et de la ville de Gaza d’« évacuer » vers le sud de la bande de Gaza. Cet ordre peut constituer un déplacement forcé de population civile, en violation du droit international humanitaire

L’assaut meurtrier mené par le Hamas contre Israël le 7 octobre dernier a fait, au 19 octobre, plus de 1400 morts et 4229 blessés, dont une grande majorité de civils. Près de 200 otages sont détenus par le Hamas. Ces actes sont des crimes de guerre au regard du droit international humanitaire.

En réaction, Israël mène des bombardements intensifs sur Gaza, qui ont causé au moins 4300 morts dont 1700 enfants et 900 femmes ainsi que 13 500 blessés, dont une majorité de civils. Les destructions d’habitations et d’infrastructures (santé, éducation, assainissement…) sont énormes. Dans ce territoire surpeuplé, dont la population est composée presque pour moitié d’enfants, ces bombardements tuent une grande majorité de civils, prisonniers du blocus en place depuis 16 ans, sans possibilité de se protéger ou de fuir.

Depuis l’annonce lundi 9 octobre par le ministre de la défense israélien d’un siège de la bande de Gaza, la population gazaouie est privée d’électricité, d’eau, de nourriture et du carburant nécessaire pour avoir accès à l’électricité. La seule centrale du territoire est désormais à l’arrêt et les hôpitaux sont débordés. Selon l’UNRWA, les besoins humanitaires (eau, nourritures…) sont immenses pour environ 500 000 personnes. Les attaques indiscriminées contre les civils gazaouis et le blocus total de Gaza, qui équivaut à une punition collective, constituent aussi des crimes de guerre.

Source : Interpeller.plateforme-palestine.org/
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