Le vent tourne pour Israël. Si même le New York Times s’y met…

dimanche 14 novembre 2021

JPEG - 26.1 ko Patrick Kingsley, correspondant du NYT à Jérusalem, lors d’une apparition à l’Université Harvard Capture d’écran de Youtube.

« L’article, intitulé « À qui appartient la terre promise ? Un voyage à travers un Israël divisé », commence par un kibboutznik de 86 ans disant qu’Israël « n’est pas l’enfant pour lequel nous avons prié « , et soulignant le site d’un village arabe qui a été anéanti par la création d’Israël. Kingsley se déplace ensuite vers le sud à travers Israël, et il écoute des témoignages troublants de discrimination et de malaise. D’une manière subtile et journalistique, Kingsley montre que l’apartheid s’est infiltré dans tous les recoins de la société israélienne : « Nous avons trouvé un pays encore aux prises avec des contradictions laissées en suspens à sa naissance, et avec les conséquences de son occupation. . . « 

L’article est important car il viole deux interdictions.

Premièrement, comme d’autres grands médias américains, le New York Times a fait tout son possible pour enterrer l’accusation d’« apartheid » portée contre Israël par les principaux groupes de défense des droits humains plus tôt cette année.

Kingsley connaît la vérité, et bien qu’il n’utilise le mot qu’une seule fois, il fait passer cette réalité à ses lecteurs comme un récit de voyage.

Deuxièmement, Israël et son lobby maintiennent que la question palestinienne « rétrécit », en particulier avec les accords de normalisation qu’Israël a signés avec les monarchies arabes. Les politiciens israéliens n’ont pas débattu de la question palestinienne lors de la récente série d’élections. Or, cet article souligne que la question est existentielle ; Kingsley révèle un pays défiguré par l’apartheid, avec des angoisses qui s’enfoncent à tous les niveaux de la société.

Sans surprise, le groupe de pression pro-israélien CAMERA a réagi avec colère, avec une campagne Twitter insipide insistant sur le fait que les Israéliens sont des gens heureux, pas les Israéliens « tristes » dont Kingsley parle. Et le Jerusalem Post pousse aussi désespérément l’histoire d’Happy Israel.

Lire l’article complet ICI.