Palestine occupée : la Cisjordanie au bord d’une nouvelle Intifada

samedi 29 octobre 2022

Des mois difficiles en perspective : Pourquoi Israël a peur de la tanière des lions

PNG - 617.1 ko Le groupe armé Tanière des Lions dans la vieille ville de Naplouse, photo publiée le 3 septembre 2022

Source : Middle East Monitor, 18 octobre 2022
Traduction : lecridespeuples.fr

Ce titre du journal israélien Jerusalem Post ne raconte qu’une partie de l’histoire : « La tanière des lions et d’autres groupes palestiniens sont un casse-tête sans fin pour Israël et l’Autorité palestinienne ».

Il est vrai que le gouvernement israélien et l’Autorité palestinienne (AP) s’inquiètent tous deux de la perspective d’une révolte armée généralisée en Cisjordanie occupée, et que la nouvelle brigade basée à Naplouse, la Tanière des Lions, est l’épicentre de ce mouvement mené par des jeunes.

Cependant, la résistance armée croissante en Cisjordanie est plus qu’un simple « mal de tête » pour Tel Aviv et Ramallah. Si ce phénomène continue à prendre de l’ampleur, il pourrait menacer l’existence même de l’AP, tout en plaçant Israël devant son choix le plus difficile depuis l’invasion des principales villes palestiniennes de Cisjordanie en 2002.

Bien que les commandants militaires israéliens continuent de saper le pouvoir du groupe nouvellement formé, ils ne semblent pas avoir d’idée précise quant à ses racines, son influence et son impact futur.

Dans une récente interview accordée au journal israélien Yedioth Ahronoth, le ministre israélien de la défense, Benny Gantz, a affirmé que la Tanière des Lions est un « groupe de 30 membres », qui finira par être atteint et éliminé. « Nous mettrons la main sur les terroristes », a-t-il déclaré.

La Tanière des Lions n’est cependant pas un cas isolé, mais fait partie d’un phénomène plus large qui comprend les Brigades de Naplouse, les Brigades de Jénine et d’autres groupes, qui se trouvent principalement dans le nord de la Cisjordanie.

Ce groupe, ainsi que d’autres unités militaires palestiniennes armées, ont réagi activement au meurtre de Palestiniens, notamment d’enfants, de personnes âgées et même, le 14 octobre, d’un médecin palestinien, Abdullah Abu Al-Teen, qui a succombé à ses blessures à Jénine. Selon le ministère palestinien de la santé, plus de 170 Palestiniens ont été tués en Cisjordanie et à Gaza, depuis le début de l’année.

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